Il y a des qualités de silence, Comme l’étoffe ou la soie.
Des déserts, des tours, des immenses,
Mais que l’on n’entend presque pas.
Des bruits pugnaces de silence,
Comme des cordes ou des voix.
Des libertés courent après nos différences,
Mais que l’on n’entend toujours pas.
Des souvenirs de tes absences,
Des longues nuits sans toi.
Des réminiscences au parfum de silence,
Je sens ta présence mais tu nés pas là.
Sommes-nous deux parfois,
Cruelle est la vie sans toi.
En errance, je suis ici-bas,
Moi ici et toi, je ne sais
pas.
José Manuel Marreiro
COMMENT REFUSER
Comment refuser
Refuser le temps qui passe, me faire étoile filante et rester pugnace, laisser ma détresse s’inviter à mes nuits
mais pas à n’importe quel prix.
Comme une pièce lancée à pile ou face, sans jamais savoir quoi que l’on fasse, ce destin si vite emporté, par les flux de la marée, charrié.
Dire que dans une autre vie j’aurais pu être roi, mourir cent fois et cent fois déjà, ne pas gravir les archives
établies, ne pas payer pitance à mes cheveux gris.
Pour un instant se rebiffer, croire à ce que l’on s’était juré, trouvé quelqu’un qui m’aime du matin au soir, ne pas compter les larmes dans son
regard.
Ne pas regarder passer l’écume salé des rivières, les amertumes en aveux de prière, elles me prennent pourtant par la main, me prive des espoirs de
lendemains.
Exister pour mieux subsister, traverser sans même pleurer, vivre deux existences ici-bas, une pour apprendre l’autre pour le combat.
Après mes printemps torrides, les années m’ont puni de quelques rides, dans chacune d'elles les plaies du souvenir, je pris l'avenir.
Je veux maintenant savoir vieillir, ne rien perdre et pouvoir enfin accueillir, ramasser ces fruits mûrs du passé, affronter l’avenir sans rien délaisser
José Manuel Marreiro
S'IL Y A
S’il y a…
Il y a des ivresses plus fragiles que d'autres, si fragiles au passage des fautes,
Faute de contenants sans contenus, des absences qui fuient les coins de rues,
Rues profondes étroites d’esprits, si parfaites pour y traîner toutes les
nuits, nuits sans étoiles, sans boréales, inhérence nocturne porteuse
de noirs voiles,
Voiles qui sonnent les non regards, les fuites en avant, le début du départ,
Départ forcé en demi-teinte, sans sourires, sans embrassades, sans étreintes,
Étreintes même maladroites, rien de tout ça, rien de tout ça si maladresse il y a,
Il y a des ivresses plus fragiles que d'autres, si fragile au passage des fautes.
José Manuel Marreiro
BLEU COMME L ARC EN CIEL
Bleu comme l’arc en ciel
Un peu plus haut que l’enfer, pas très loin du paradis,
Entre deux eaux, dans un transfert, entre deux cycles de vie.
Le vent peut emporter mon âme, le sable se transformer en poussière,
Une dernière chance, une dernière fable, juste une petite dernière…
Y croire encore, comme le vent qui s’engouffre dans la plaine…
Comme le soleil réveillant la lune chaque matin, pour ensuite, s’endormir en son sein.
Quelle voile, quelle toile, pourra aujourd’hui m’emmener loin d’ici,
Quel parfum, quel romarin, saura m’enivrer loin de tous mes soucis.
Respirations, inspirations, souffles de déjà vu d’esprit irrationnel,
Amputations, mutilations, de rêves déjà rompus, vivre l’éternel....
Les flamants rouges, peuvent-il devenir vert dans la lagune qui s’endort ?
Faut-il arrêter le battement des ailes des papillons pour ouvrir la boîte de Pandore ?
Décider où va tomber la pluie, contempler cet arc en ciel,
Entre le mur et la suie, se laisser divaguer ou simplement être pluriel.
Entre deux peaux, lanterner, choisir le moindre des deux maux,
Se laisser surprendre, différer, de tous ces petits matins brumaux...
Y croire encore, comme cette source qui ne peut que croître et grandir.
Comme cette marée qui nous emporte au loin et qui nous ramène sur un autre rivage.
Un peu plus haut que l’illusion, pas très loin de l’horizon,
Entre deux mots, dans une déraison, entre deux révolutions.
Le temps peut dévoiler la trame, le vin se changer de nouveau en eau,
Une dernière flamme, une dernière rame, juste un dernier petit cadeau
José Manuel Marreiro
Comment refuser
Pourquoi…
Pourquoi, en ces nuits étiolés, pleines de rêves étoilés,
Ces tours et détours ne servent à rien, le ciel est voilé…
Aucune percée, aucun moment où je peux voir la lune,
Certainement cachée derrière ces énormes dunes….
Pourquoi, dans ces vents et ces indéfinies brouillards,
En ces matins changeants, la glace se reflète en miroir…
En ces hautes herbes qui me dépasses à n’en plus finir,
J’ai peur de ne pas réellement entrevoir son avenir…
Pourquoi, le soleil se lève en même temps que mes ennuis,
Pourquoi, derrière un arc en ciel, se cache toujours la pluie…
Pourquoi, tous ces piétinements, ces tiges toutes avachies, pourquoi, l’amour, cet amour si bien cultivé est si vite parti.
Derrière ces mots, ces pourquoi, beaucoup d’amour en quelque sorte,
Beaucoup d’amour mais forcément, bien enfoui, derrière cette porte…
Jose Manuel MARREIRO
Comment Refuser
Imago amoureux d’un papillon
Imago amoureux d’un papillon
Il y a des sourires qui vous rendent béat…
Je suis le témoin radieux, qui capture ces instants magiques,
Ombre présente en ces lieux, captif aux tempos agogiques…
Donne-moi ta main et prends mon âme, donne-moi ton amour et prends mon cœur,
A nous deux formons une flamme, en trilogie, construisons notre bonheur…
Sans voix… Le bonheur existe, je le sens autour de moi…
Il y a des regards qui ne trompent pas…
Une flamme que l’on aime et c’est un amour qui jaillit,
Une femme qui est xiéme et c’est tout un amour embellit…
Heureux… Il y a de l'amour entre ces deux-là…
L’amour est la seule chose que l’on partage et qui ne cesse de grandir au fil des années, c’est aussi une plante qu’il faut sans cesse arroser… Elle vous donne
parfois de magnifiques fleurs, parfois même des fruits qui vous emplissent de joie et de bonheur…
Bienvenue à la papillonne « bretonne » dans cette famille inculte à la belotte et au dix de der… Comme tu as déjà pu le constater, nos
chrysalides sont encore mal élaborées mais nos cœurs, eux, sont déjà bien places et bien présents afin de t’offrir tout l’amour dont nous sommes capable et que tu nous donne chaque
jour…
Je m’abandonne… Les larmes peuvent couler…
Je vous aime … Papa N°2
PS : ceci dit, personne n’est à l’abri d’une erreur, même les téléphones mobiles n’ont pas de garanties contre les idées fixes… Alors !?
Alors, ni échangé ni repris ni même remboursé !!!! La bague !!??? A la première mouette du coin…
Zé Marreiro-josé manuel
IDALECIO
Pour que tu vives encore là où tu es…Dans nos cœurs.
Adieu Idalécio...
Je raisonnerai mes pleurs, aux doux refrains de minuit,
Ceux qui jalonnent mes pas lorsque je suis ailleurs.
J’amènerais nos, couleurs, pour les fonds de nos vies,
Quand ensembles nous aurons des jours meilleurs,
Zé Marreiro-josé manuel
Des fois...
Des fois….
Des fois je suis silence, silence du désespoir, toujours en partance, pour un dernier regard…
Des fois je suis silence mais pas ce soir…
Gestes incontrôlés en devoir de mémoire, appels désespérés, comme pour mieux y croire, sous les ponts du souvenir coulent mes pensées.
Ma mémoire se fait et se défait…
Les images se font silence, dans les couloirs de la vie, triste regard je pense, dans les flots de l’oubli…
Je tourne, me retourne…
Les racines ballotées aux grés des hasards, espoirs balayés, plié comme un vieux grisard…
Sous les ponts du souvenir trainent mes pensées.
Des fois je suis parole, parole d’espoir, remplie de doléances, pour un dernier départ….
Des fois je suis parole mais pas ce soir…
Point d’envolées solitaires à faire valoir, cris désespérés, à la Simone de Beauvoir, sur les quais de la nostalgie vagabonde mon passé…
Ma mémoire se refait et se défait…
Feuille d’automne à la dérive, couleurs du passé, écris sous ma plume, missive.
Je retourne, je m’enfourne…
La goutte est séparée de son océan, entre deux eaux, elle s’abime dans le néant…
Suis-je encore sur le quai… ?
Des fois, je suis parole, des fois, je suis silence, aujourd’hui, je ne suis….Rien
Zè Marreiro-josé manuel
Banc de Nuit
Banc de nuit
Prends ton sac, des fois qu'il tombe des mots de pluie, des perles en vrac, des sons de vies...
Dans un ressac, dans une flaque d'eau, dans tons bissac... Puise tes mots.
Folies prolifiques, aux confins de la déraison, joies utopiques à en perdre la raison...
Tu te proses en soleil d'hiver, en quart de lune, en Gutenbergs, sorti de ta plume...
Tu t'imagines, tu évoques, tu te devines, en histoires loufoques...
Abécédaire sans fond, clé de sol et ses variations, une octave plus haut, un ton plus bas, chuchotement de mots, entre tes doigts...
Envolées lyriques, en belles lettres rondes, visions panoramiques, aux confins des mondes...
Tu souris aux anges mais préfère les papillons, tu écris et mélange les images et les sons...
De poésies volages en douces intuitions, tu tournes les pages en parfums d'émotions ....
En tes nuits de fraîches douceurs, tout en toi se décline, papillon de nuit aux couleurs orphelines....
La Plumes vol au-dessus des collines et viens délicatement se poser sur un banc la nuit...
Zé
Marreiro-josé manuel
Miroir
Miroir
Quand le carmin se mêle, à mes couleurs sans raisons
Je sens comme une étincelle, une démangeaison ….
Ma plume dégouline, sous l’effet des hasards
Et j’ai peur qu’elle ne s’abime, sous les reflets de ce miroir…
Je veux partir, je veux rester, je veux écrire, les images du passé…
Sa lie affecte mes entrailles et gagne le pas sur ma raison
J’assiste inapte aux funérailles, d’un avenir sans horizons…
Sur ces ailes inspirées, en cette écriture je ne peux croire
Au fond relayé, par les images de ce miroir
Une nouvelle fois naufragée, en tes reflets racines
En tes mémoires du passé, dans tes échos je me devine
Cette entité malsaine, qui se faufile en moi chaque soir
Au cœur de mes pensées et traine, mes illusions sur ce miroir…
Couvrir à tout jamais, le bruit sourd de mon silence
Dilué dans ce fumet, les cris de mon impertinence
Par une farce, un soupir et me laisser croire
Par une grimace, un sourire, l’avenir, en ce miroir…
Je veux rester, je veux partir, je peux prédire, des larmes engluées….
Un autre en serait resté miroir
Zè Marreiro-josé
manuel
Une SOPHINETTE ?
Un « trip texte » mené avec élégance par un duo d’obsédées textuelles…Une Sophinette et un ours invitent le gotha de la langue
française : les Mots. Tour à tour, en chair et en os, les mots qui viennent se prêter au jeu d’un strip texte jubilatoire se déshabillant pour un oui ou pour un non.
Il y a ceux qui déjà suivent au pied de la lettre toutes les images de l’alphabet, comme dans un cirque figure de style et jeux de mots..
Ses mots d’ordre, simples et cimentés dans des phrases aux colonnes rectilignes construites à la force du poignet mais pas que,
mots de passe, impair espace babiole spécifique qui va du bras au cerveau.
Adeptes de la concision, laconisme prolifique aux verbes projetés tel un éjaculateur précoce pressé d’en finir ou au contraire
dans la prolixité débordante d’un univers insondable.
Écume de mots dans cet océan infini ou l’ABC ne suffit plus, même l’étymologie se perd dans ses méandres les plus folles ou
parfois l’absurde côtoie les sourires mais aussi les pleurs et les larmes.
Les mots ne sont pas de simples particules de phrases, ces syllabes entremêlées ont un réel pouvoir, ils nous gouvernent, nous
trahissent, nous blessent, nous réchauffent mais en aucun cas, ils ne laissent insensibles et je ne cherche pas à avoir le dernier car je vais avoirs des maux de tête.
Et même si ses bulles parfois vous montent à la « cabessa », peu importe elles sont comme le champagne, en les
secouent, elles finissent toujours par sortir….
Alors !!??
Une Spohinette ??? Marreiro-josé manuel
Portugal
Portugal
Les feuilles sont déjà mortes, rien ne résiste au temps
Même les voix qui portent s’envolent au vent
Indicible est cette douleur, cette boule de sentiments abstrus
Ce ressac de couleurs, je ne l’entends plus
Petites mémoires d’ardoise, d’un revers si vite effacées
Colories turquoise aux senteurs oubliées
J’ai perdu la voie, autour de moi ces barreaux futiles
Sans voix, la mer est comme un exil
Il manque de bleu dans mes nuages, je ne suis qu’ici
Entremêlé dans ce maillage, loin du paradis
Cette presque ile qui est en moi, en ile me transforme
Perdu, loin de toi, j’en prends la forme
Mes larmes imbibées de sel, par tes vagues déferlantes
Assécher par ton miel et tes offrandes
Dans tes grands bras je me sens fourmi, je me sen cigale
Ô toi mon pays, ô toi mon Portugal
Mais, être mort, sans mourir, vivre d’un éternel
espoir
Me regarder dépérir dans mon propre regard
Lave incandescente qui coule et brule en mon cœur
Larmes qui roulent, sur mon perron je demeure
Zé Marreiro-josé
manuel
Déchirement
Enfant, quand arrivent les moments critiques Oh ! Que le monde est grand, j'ai peur, je panique Aux yeux du souvenir que je suis petit Je ne veux partir, je veux rester ici... !
Un matin nous quittons, livides et transparents Nous allons rejoindre la France et mes parents Le cœur gros, rancune de mes désirs amers Je ne peux partir, je dois revoir la mer... !
Partagé entre deux flots, il faut que je dise adieu Adieu vagues marines, je monte à mille lieux Les yeux fermés en un matin chaud de printemps Je laisse mon âme partir, sans pleurs, sans hurlements
Atone comme une branche d'arbre en automne Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone Au loin, un port rempli de voiles et de mâts Je ne suis plus, je parts, je vais vers d'autres climats
De tes senteurs, de toi, il faut très vite m'enivré D'espace et de lumière et de cieux embrasés Sans savoir pourquoi, ils disent toujours, Allons ! J'ai bien peur cette fois de ne pourvoir dire non
Zé Marreiro-josé manuel
Le sentir c'est déjà l'espoir...
Un printemps qui dépose sur une feuille de velours, une cerise qui trône sur le mont blanc, l'illusion furtive et secrète qui fait partager le trèfle à quatre
feuilles du bonheur prodigué...
Comment savoir.... ?
La peinture, comme le rêve, dilue les couleurs de la mémoire, comme une poésie exposées au soleil, elles libèrent le besoin de se raconter.
Je peux y croire...
Elles nous inondent, nous submergent, nous accaparent, nous recouvrent de ce bonheur de les voir évoluées et devenirs...
Sans forcément le vouloir....
Qu'elle est cette fibre, quel est ce nerf qui relis l'âme au poète, qui fait naître la parole du prophète, cet esprit vagabond qui traverse l'autiste, ce souffle qui
fait de lui un artiste ?
Quels supers pouvoirs !
Regards enfantin, il le faut bien, une envie folle de jeter des cailloux dans l'eau, de patauger dans les mots, de changer le cours des ruisseaux, de projeter sur un
réverbère, nos pinceaux de lumière.
Il faut y croire.... !
Je ne suis pas toujours de mon avis et l'œil est trompeur, et si par peur du quand diras-t 'on, vous forcez un peu sur les tons, surtout n'ayez crainte, il n'y aura
jamais de « con » pour porter plainte.
On peut y pourvoir...
Zé Marreiro-josé manuel
Moins de Murs et Plus de ponts
Plus de ponts et moins de murs
Assis sur un banc aux couleurs de la peine, je me voie sans gêne, étendre une corde comme dans un rêve, entre moi et ma
sève…
Inutile de vous dire que la tache va être rude, me tourner vers le sud, mes pensées orientées comme une boussole, sans que mon
émois s’affole…
Si le temps est présent, si le temps est passé, que me restera-t-il pour mes vieilles années.
Je suis comme une sardine échoué sur ce banc, il me manque le hauban, ce filin qui me fera grimper ces murailles et gagner mes
batailles…
Ma saudade étirée entre deux jardins, rondades et pirouettes ni font rien, même les mots bornent mon esprit, je parle aux porte
et c’est les murs qui me sourient…
Si le temps est feu, si le temps est eau, je n’ai plus qu’à morde mon chapeau.
Là, l’un contre l’autre, le banc et moi, nous ne formons plus qu’un, sur la touche ensemble pour le meilleurs et pour le pire, il
y a de quoi en rire…
L’espoir peut-être le pont vers l’inspiration, la clé de toutes mes visions, Rossignol de toutes les ouvertures, nul n’a le
pouvoir de bloquer mes serrures…
Si le temps est ilot, si le temps est archipel, ce pont ne peut être que pluriel…
Zé Marreiro-josé
manuel
Il y a des moments
Porté par les vents du sud, perdu dans les Bermudes, immigration intime, sur tes rochers je m'abime.
Il y a des cicatrices qui ne se referment jamais, des mers et des collines, des intentions orphelines, des moments et des circonstances, jamais réellement ce que
l'on pense...
Il y a des rêves dont personne ne veut, des espoirs et des illusions, des déboires des frissons, des instants et des aléas, peu importe où tu vas....
Je marche seul sur les rives du souvenir, perdu entre les vents, suspendu, mort vivant.
Il n'y a rien dans ce coin-là, rien que des peurs maladives, aucune dive, aucune coursive, rien où l'on peut s'accrocher, rien qui nous fassent oublier...
Il n'y a rien dans ce coin-là, que des volontés confondus, souvenirs confus, désirs déçus, les souffles du passé résonnent, il y a eu mal donne....
Chanson de déprime, sans aucune rime, berceuse de pluie, sur tes notes je m'ennuie.
Il y a des jours et des nuits ou les parfums oubliés, remontent et refont surface, idées pugnaces, pensées amères, déraisons et tocades passagères, un manque
réel de repères...
Il y a des jours et des nuits ou les parfums oubliés, embaume et exalte ma vie, plaisirs assouvis, bonheur passager, joies et félicités, boussole tout azimutes,
je pointe le sud...
Moments passagers, aux bonheurs partagés, enterrés ces fougasse, pour ces instants fugaces.
Dans ce monde trivial où, même les étoiles se confondent en aurore boréal, en espoirs déçus en espérances inégales, où jamais, les fourmis deviennent
cigales.
zè. Marreiro-josé manuel
Meu Bairro do PONTAL
Quartier de vie et non pas quartier d'hiver, en ton courage de vivre simplement, je ferme doucement les yeux sur ta misère... Toi
que j'aime tant. Eclat d'étincèle en ton pavé boueux, en ton cœur immortel je suis né et de mes premiers pas en toi je suis heureux Quartier générale de mes atmosphères, oliveraie sans la moindre tache d'huile, à jamais tu seras mon point de repère...De toi je
m'alibile....
Petite pierre de vie, caillou sans racines, de tes émotions sur le parvis, des blessures béantes en toi je devine. Entrelacs de sentiments confus, de soleils et de printemps perdus, lacis et déchirements retrouvés...De moi tu fus
arraché Comme toi j'ai grandi en manque de tuiles rouge, dois-je arracher ces buildings pour que cela bouge, dois-je enfoncer jusqu'à
trépas...Pour que tu ne m'oublis pas ?
Pontal de mes émotions lointaines, où même la chatte noire trémousse du popotin, Pontal de mes émotions certaines...En toi je reste
un gamin Le temps nous enracine de sa lenteur, il use, il en abuse, il arrache, il détache et déracine tout ce qui nous est
synonyme. Il ne m'est plus si facile de te rêver, en toi je veux retrouver mon sourire, en ton folklore jubilatoire et coloré... En toi je
veux mourir
Zé Marreiro-josé
manuel
Océan Profond
Océan profond
Par jour de grand vent, quand le cabestan part en vrille de printemps, que la lumière brille sur cette immensité au regard bleu azur... Je sens comme une
fêlure
Ces chemins qui sont en moi, ces fleuves qui m'amèneront un jour vers toi, tous ces petits rêves d'étés passés au prés de ton écume...Espérance je
présume
Je ne suis pas là et pourtant, embruns humides d'horizons apaisants, j'ai la sensation que la tempête monte en moi, en larme de sel... En vagues
perpétuelles
Goutte d'eau séparée de son océan, lac asséché aux poussières de firmament, errant de jours en années, je me promène en épave de vie... De rêves en
insomnies
Si Éole pouvais se taire, me pousser vers toi en risées contraires, me prendre par le bras et me montrer le cap des bonnes espérances... Surtout celui auquel je
pense
Sur mon radeau alors médusé, mon safran et mes voiles enfin désabusés, je pourrais peut être glissé sur toi et revoir tes cotes et tes falaises... Ô toi ma
Portugaise
J'aime ce qui te berce car il me berce aussi, de tes rouleaux je suis épris, je suis moins profond que toi et pourtant, quand j'y repense ... Il me faudra encore un
océan de patience
Zé
Parce que
Parce que la pluie ne remplace pas les larmes Que l'éclair du moment fait rompre le charme Parce que l'hiver n'est pas le printemps Que ’’seul’’ le soleil peut rompre le serment Parce qu'une vague n'est pas un océan Je me sens seul
Parce qu'une chenille n'est pas un papillon Que sa mort 'seul' peut être le début d'un embryon Parce que les pouvoirs insensés de la lumière Dépassent largement l'environnement d'un réverbère Parce que l'enthousiasme est parfois défaillant Je me sens seul
Parce que le pinceau qui ne fait pas l'artiste Le rend de jour en jour un peu plus triste Parce que les sapins ne remplacent pas noël Et que j'arrive parfois à m'identifier à Abel Parce que l'arc en ciel ne fait pas le beau temps Je me sens seul
Parce que les notes ne font pas une symphonie Mais peuvent être le tempo de l'ennui Parce que la valse n'est pas un tango langoureux Harmonie de deux corps amoureux Parce qu'un nid n'est pas toujours accueillant Je me sens seul
Parce que la poésie ne fait pas le poète Que l'amour fini souvent aux oubliettes Parce que les plaines esseulées de l'insouciance Se terminent souvent sous le feu de l'impatience Parce que le mont saint Michel n'est pas le mont blanc Je me sens seul
Hamada de solitude qui me fait dire avec certitude Que le désert de l'émotion n'est pas vendu en portion Et quand elle veut vous tenir la main fuyez au loin Riez de tout et de rien et poursuivez votre chemin Parce que les jours passent et ne se ressemblent pas Aujourd'hui, je me sens seul
Zé
La Petite Lili (Pastel Christine Mergnat)
Prix du Mont St Michel 37 émé salon de la ville de Tinqueux Christine Mergnat "kikoune"
Lili Pastel
Dans tes yeux rien n’est gris
Et par tes bulles je suis pris
Tu m’emmène inexorablement
Dans ce monde de diamants
Harponné comme un poisson
Je te suis sans raisons
Eberlué en ces nuages sombres
Que je survole comme une ombre
Au pays des grandes nébuleuses
Comme Je te vois, tu es heureuse
Tu m’intimide, tu m’interpelle
Tu as couleurs si belles
Prolixe en mes habitudes délurées
Je reste muet et réservé
Serais tu une muse immortelle
Jolie fresque de pastel
Adorable lumière en pointe de phare
Me taire avant que je ne m’égare
Tu es chenille, je suis papillon
Joli sourire sous ces traits de crayons
Zé Marreiro-josé manuel
Aux âmes rebelles, quand elles se font pastel, quand de théacées, elles se font Camélia, quand sur le papier, elles deviennent aura, il est temps pour nous
de sortir les mouchoirs…Juste un revoir
Pour un envol au bleu ciel du firmament, déployer ses ailes sous nos yeux bienveillants …
Sur la ligne d'horizon qui unit plus qu'elle ne sépare, une lueur s’éveille sur un nouveau regard, de mes mains jaillir, comme pour mieux te sentir, de mon
amour t’esquisser, comme pour mieux t’aimer
Zé Marreiro-josé manuel
Antre pour Deux
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Antre pour deux
En attendant que la lune s'attarde sur les hauts fonds En attendant qu'elle illumine de sa lumière, l' océan si profond Je scrute le ciel dans l'espoir Incertain de t'entrevoir Je scrute le ciel, ces noirs, Espérant y croiser ton regard
Tu aurais pu être là entre deux étoiles mais je te vois, Tu aurais pu être là entre deux voiles juste pour moi Je te songe, je te divine, Je te parle assis là sur mon rocher Je me ronge, je te devine, Je médite sur ce réel divisé
Ton cœur restera à jamais pour moi qu'un écho Un petit gamète qui flotte entre deux eaux Une petite comète m'indiquant le chemin Comme l'effluve d'un printemps déjà lointain
Dans cet antre où nous vivions à deux Dans ce ventre où nous étions heureux
En mon âme s'élève en moi comme une déprime Une douleur en soi, un relent d'amertume en prime Une blessure intérieur, un passé sans oraisons Comme un grand malheur, une mer sans horizons
Tu aurais pu être là, rouée, complice éternelle Tu aurais pu être là pour l'éternité, toi ma sœur, ma jumelle Je n'aurais pas alors à t'inventer Toi qui coule en moi Je n'aurais pas alors à t'invoquer Toi de qui naît mon désarroi
En attendant que la lune veuille bien sortir de ses nuages En attendant qu'elle m'illumine de son sourire sans ambages Qu'elle me transforme en un ange Aux douces ailes colorées Que je m'envole, telle une mésange Et vienne me poser à tes côtés
Carmel/zé Marreiro-josé manuel
Poème de Shanghai (Placebo)
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Poème de Shanghai (Placebo)
Dans les poèmes que l'on voit, Dans les poèmes que l'on lit, Ce qui est le plus beau parfois, S'encre souvent dans le non écrit.
Ce petit moment où l'on ressent, Ce petit moment où l'on vit, Comme une larme, un tourment, Jamais rien de bien précis.
Quand le poème devient amer, Quand le poème devient message, Comme une bouteille à la mer, il apaise tous nos orages
Ce partage d'émotions, Où s'allument tous ces feux, Résonne telle une chanson, Rien que pour nous deux.
Quand le poème devient blessure, Quand le poème devient tracas, Il coule comme une gageure, En un torrent délicat.
Des entre-lignes de couleurs, Qui masquent joliment nos peurs Des interlignes de noirceurs, Pour mieux taire nos douleurs.
Quand le poème devient beau, Quand le poème devient sage, comme une guérison un placebo, C'est le l'heure de tourner la page.
Carmel/zé Marreiro-josé manuel
Vagues de Rêves
Les Vagues de Rêves
L'âme endormie je regarde par la fenêtre Me laisse emporter par ces vagues de rêves En moi tourmentés par cette façon d'être Je remue doucement le couteau dans la plèvre
Et que du sang de ces profondes entailles Jaillisse un doux poème sans failles
De ma plume tuer le mal par l'écris En vagues déferlantes sur le papier Libérer ainsi peu à peu mon esprit Pour finir dans les tiroirs enfermés
Et que fort de ces espoirs de plénitude Sur le rocher fracasser mes incertitudes
Je suis fatigué d'arpenter en ligne droite D'entendre la pluie délivré son message Je cherche une petite porte même étroite Pour m'enfuir de ce parcours bien trop sage
Et que les lumières crues de la raison Soient emportés par le flot de la mousson
Zé Marreiro-josé
manuel
Entre Deux Eaux
Entre deux Eaux
Mon cœur vibrionne Virevolte à la dérive Dans ces tourbillons Dans cette eau vive Je m'abandonne Je racle le fond
Les pierres de ton lit Comme des hérissons Darde mon âme A sa façon Je faiblis Je rame
Un nouvel affluent Entre deux confins Où va tu m'emmener Serais ce ma fin Je me rends Emporté
Emporté par une idée D'un juste renouveau De nouvelles chimères Et pas même un radeau Je n'ai plus pied Je me perds
Zé Marreiro-josé manuel
Cendres de vie.
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A l'heure où l'arbre de vie se déshabille, Où la pendule remet en place ses aiguilles, Quand les bruits du monde se font sourds. Même le vol du papillon devient lourd. Donnez moi encore du rêve ou je meurs, Donnez moi encore du rêve ou je pleure.
Doucement j'ouvre la porte des souvenirs, En moi monte un tourbillon de soupirs, Mon journal de mémoires s'envole épars. Je me noie dans l'eau de mon regard. Donnez moi encore à boire je veux être ivre, Donnez moi encore à boire je veux être libre.
Le moment n'est peut être pas propice, S'il est vrai que je ne suis plus un novice, A vouloir Remuer les cendres du passé. Comment ranimer un feu déjà consumé. Donnez moi encore de cette lueur je veux rêver, Donnez moi encore de cette lueur je veux m'embraser.
Revivre de nouveau ces moments intenses, A pied parcourir ces plaines immenses, Je veux encore ces petits matins d'aurore. Le coeur a ses raisons que la raison ignore. Donnez moi encore de la vie j'ai retrouvé ma voie Donnez moi encore de la vie j'ai retrouvé ma joie
Zé Marreiro-josé manuel
Le Vieux Chêne
Le Vieux Chêne
Sur ma branche, l'équilibre assuré, Je me penche, regarde mon passé. La brume a enveloppé peu à peu mon sourire, Les bons moments passés ne sont plus que souvenirs.
Sur mon arbre fringant, ma voix détonne, Ce n'est plus le printemps mais plutôt l'automne. L'hiver est proche, je fais provision de bois, Je ne suis plus ce gavroche, j'ai perdu la foi.
La rivière qui coule et roule ses pavés, Finit souvent en houle, emportant ses rochers. Au loin, de mon mirador, je la regarde passer, J'ai eu souvent tort de seulement la contempler.
Si le vent se lève, de ses bourrasques folles, Je demande une trêve, avant que je ne m'étiole. Je ne peux avancé sans savoir où est mon but, Je suis comme paralysé, j'ai trop peur de la chute.
Mon aiguille interne est au point mort, Les couleurs en berne sur mon château fort. Après un temps en pure perte et de nombreuses déceptions, Je reste plus alerte, au vol du papillon.
La lune se fait plaisir, je ne sais plus où mettre les pieds, L'étoile se fait désir, j'ai grandement besoin d'avancer. Je pointe ma boussole vers une porte de sortie, De peur qu'elle ne s'affole et n'embarde ma vie.
Je ne vois plus mes racines, je suis haut perché, Voyez comme je décline, les années ont passé. Je reste fort comme un chêne, malgré mon désarroi, Mais ces paroles sont vaines, je reste en émoi.
A moins que je ne grandisse encore, j'attends le bûcheron, Celui qui sciera sans effort mes branches et mon tronc. Boucher les fissures, par où passe la solitude, Ce n'est qu'une gageure, une vieille habitude.
Laissons le temps au temps, je reste sur ma cime... Moi je prends le temps, d'écrire une rime.
Zé Marreiro-josé
manuel
De P à P
Si tu vois Verlaine... Dis lui que j'ai de la peine. Je connais une fenêtre à carreaux... Bien sous tous niveaux.
Qui s'ennuie de toits... Qui voudrais plus de lumière. Son cœur et sans joie... Quand elle ferme ses paupières.
Parles lui de la pluie... Quand elle pleure dans ton cœur. Parles lui de la nuit... Quand le soleil se meurt.
Ouvres lui ses vantaux... Pour ne plus broyer du noir. Ouvres lui ses carreaux... Et donnes lui de l'espoir.
Zé Marreiro-josé manuel
Abtrus
Aabstrus
De paroles tristes en doux euphémisme... De mon écriture désuète un peu litote. En faire un cordon ombilical, un isthme... Une vieille rengaine un peu idiote.
Je vais vous parler de mon côté lunaire... Toujours en manque de repères. Je vais vous parler de mon côté, obscure... Loin des frasques d'Épicure.
Je vous ouvre ainsi mon vrai monde. Lumière qui ne tient que quelques secondes... Il faut que je trouve une porte de sortie... Le miel qui adoucit ma vies.
Mais c'est avec une extrême pudeur... Que je vous montre ma douleur... Et sans grande crainte, sans frousse... J'aime cette petite saveur aigre douce.
L'étoile qui me montre mon destin... A parait il perdu son doux chemin. Fausse lumière qui illumine mon sourire... Lueur de nuit qui me fait pâlir.
Je vais me promenant de rues en ruelles... Trainant mes savates dans ces venelles. Je suis bloqué, en totale inhibition... Peut être par manque de sensations.
Ce n'est rien juste une petite douleur. En forme de pointe qui brise mon cœur... Douleur fugasse qui ne dure pas. Mais tout est de ma faute, mea-culpa.
Zé Marreiro-josé manuel
Absences
ABSENCES
Eaux troubles que sont nos vies...
Quand la tristesse me touche.
Comme un doigt qui te marque d'ennui...
Elle fait souvent mouche.
Je dois sortir mon parapluie.
Ma vision devient obscure...
Comme dans une nuit sans lune.
J'ère en vaines tortures...
Cherchant taciturne.
Une porte de sortie.
Estampillé du sceau de la mélancolie...
Nuage abstrus et ténébreux.
Il passe sans grand bruit...
Funeste et vénéneux.
Piqure mortelle qui hante mes nuits.
Je ne me recommande pas...
Les jours où je suis sombre.
Fuyez devant mes pas...
Je ne suis qu'une ombre.
L'âme floue et perlée sous la pluie.
Les jours où je suis nébuleux...
Cherchant une passerelle de fortune.
Je trébuche pénible et ennuyeux...
En écrivant de pénibles runes.
Je balaye l'orage de mes ennuis.
Je les espère éphémères...
Comme une rose éclose.
Fini les mauvaises proses...
De nouveau les pieds sur terre.
Esprit bercé de nostalgie.
Fraîche fragrance de l'été...
Comme un souffle de jasmin.
Bercé par cette aubaine bouffée...
Et nouvelles cartes en main.
Je serai présent pour mes amis
Zé Marreiro-josé manuel
Ecueils de la Vie
ECUEILS DE LA VIE
Mélancolie quand tu nous tiens du revers... Comme un ouragan de tristesse aux tons clairs... Ton tourbillon me touche et blesse mon âme... Mes grands rêves s'envolent, j'en perds la trame.
La solitude est une compagne amère... Derrière une passion il y a toujours un désert. Le lierre qui parcoure et s'enroule en mon cœur... Détruit de jour en jour le fil de mon bonheur.
D'avancées phénoménales en marches arrière... De soleil merveilleux en neige d'hiver. Il est vrai, que ce n'est pas humain... Ne pas savoir ce que sera fait demain.
Sans vouloir être ici, ni dieu ni le père... Sans vouloir ici, écrire un poème en forme de prière. De cette flamme qui me brule de l'intérieur... M'envoler pour des mondes meilleurs.
Traversée cet océan où parfois je me perds... De vent en poupe en vent de travers. Je cherche toujours cette merveilleuse île... Où je pourrais me perdre sans histoires futiles.
Une lumière venue de loin éclairer ma terre... Poursuivre mon étoile comme une chimère. Mais j'endosse mon masque, mon côté obscure... Sans grandes frasques, mais un tas de fêlures.
Je rame en vain sur ma triste galère... De rythmes in blues en drôles d'atmosphères. Mon triste sire, ta longue bougie s'éteint. Je glisse peu à peu, la tristesse m'étreint.
Mais d'où me vient cette douleur polaire... Qui marque ma vie, qui marque ma chair. Qui ne tue pas mais qui me fait souffrir... Qui ne tue pas mais qui me fait mourir.
Zé Marreiro-josé manuel
Mon Rêve
A ma Cherie
A Ma Cherie
Tes mains sont émouvantes, elles racontent nos vies Elles ont tout connues, le bonheur et les ennuis Callosités de la vie, elles me parlent de notre âge Crois-moi, c'est sans ambages, juste un petit mot en forme d'hommage
Vieillirons nous ensemble en promesse d'amour... ? Partagerons notre pain de tous les jours... ? Ou, je t'aurais rendu sourde, par l'aigu de mes cris Ou tu seras indifférente, insensible à mon humeur, devenu aigris
Pardonne-moi de me construire un mur, un rempart J'ai très peur de me noyer dans l'eau de ton regard Le destin de l'épouse et souvent bien ingrat Dénigré, déchiré entre l'amour et ses combats
Retrouvons nos racines, remontons le temps Recommençons nos vies, recollons les photos de nos vingt ans Je te remercie de ton amour journalier, presque extrême De tes mains caressantes, de ces petits mots, ces ''je t'aime''
Quand la neige aura couvert nos chevelures Que nos corps ne seront plus que fatigue et usure Que la forme de nos cœurs aura fui nos visages M'aimeras-tu encore dans l'avance de l'âge
J'espère que nous vieillirons ensemble, en promesse d'amour Je sais, c'est une drôle de façon de faire la cour Mais j'ai envie de croire aux amants vieillissants Cheminant cote à cote, d'un pas il est vrais, devenu lent