PAS A PAS 1

Introduction:

Pour bien comprendre la démarche du « PAS A PAS » il y a un long chemin à parcourir, chemin qui peut vous paraître illusoire et pourtant…

Je vais tenter ici de faire ce cheminement aves vous, cheminement que j’ai parcouru seul, au travers de ses avenues, rue, ruelles, venelles, par simple curiosité au départ et j’avoue très sincèrement que je me suis pris au jeu….

Ce que nous cherchons tous et tout de suite, c’est à avoir des pinceaux ou des Pastels à la main et un support pour pouvoir commencer « notre œuvre » de suite sans tenir compte des fondamentaux…

Ce qui à mon avis, n’est au départ qu’une erreur logique humaine, une volonté d’apprendre vite est justement la pointe angulaire sur laquelle bute notre ou nos futures défis…

Car il s’agit là bien de ça…

Notre volonté à vouloir progresser…. ‘’De vos futures compositions’’ de vos propres œuvres….

Bien sûr, c’est simple de prendre une photo, de demander une autorisation, s’il faut passer par là… De toutes manières c’est interdit de reproduire les photos ou les œuvres des autres, quoi que pour certains, cela les gènes en rien… j’en ai pour preuve le nombre de petites filles au yeux vert que j’ai vus…. Cela vous dit quelque chose à vous aussi…. Bref !!!!

Je pense que nous l’avons tous fait et de reproduire t’el un copiste les photos des autres et essayer de les reproduire selon les techniques utilisés…

Rassurez-vous, rien que cela est déjà un exploit en soit, un exploit qui n’est pas si simple, n’en déplaise à certains ‘’critiqueurs’’ …

Et bien que j’essaye d’apprécier toutes les peintures, j’avoue, que pour certaines, j’ai un peu de mal à aller directement aux raccourcis où ils veulent à tout prix nous emmener…

Si au moins, il y avait une harmonie de couleurs, mais parfois, même ça…

Alors, petit défi à ‘’ceux-là’’, qu’ils nous montrent déjà ce qu’ils savent faire avant d’aller au plus simple… Que l’on aime ou pas Picasso, c’est quand même un jeu de dupe « dixit Picasso lui-même »

Le jeu, va vous paraître long et fastidieux par moment mais en fait, si toutefois, vous êtes un peu patient, il va vous enlever tous ces carcans, afin de mieux comprendre l’envers du décor…

De rigoler des explications parfois un peu farfelu que l’on vous donne d’un tableau « du style ‘l’artiste » a voulu transmettre »… (ils sont de la CIA ou du KGB ces gens-là, il y avait déjà des écoutes téléphoniques en ces temps-là) 

Alors, ce ne sont que des vieilles techniques qui existent déjà pour la plupart, je suppose que je n’ai rien inventé, j’ai juste trouvé des combines qui à moi me vont bien, car je ne suis pas un artiste… ‘’Déjà un artiste, vie de son art et travail 24/24 sur son art, ce qui est loin d’être mon cas’

Une seule chose est sûr pourtant, si vous avez cette patience, cela vous permettra peut-être de vous transformer et de passer de chenille à papillon…

Nous allons commencer à traverser l’avenue Ensemble… Accrochez-vous…

Zé

LES OUBLIES HUILE SUR TOILE 920 X 730

PAS A PAS 2/1

Format Cadrage et aide à la Composition

Avant de commencer un dessin ou un tableau, il faut penser (faire un petit croquis à la main) à la manière dont on veut le composer…Et surtout, bien choisir son sujet de base et tout ce que vous voulez y mettre…

Nous allons commencer par le recadrage (dit ‘’créatif’’ ) que tout le monde connait, le ou les choix que vous allez faire dépendent entièrement de vous et de ce que vous voulez montrer en particulier…

Vous pouvez y mettre un seul sujet, soit plus mais en aucun cas reproduire la photo ou le tableau sur lequel vous avez décidé de travailler… j’ai commencé par-là, moi aussi…Quoi que l’on vous dise, il faut toujours un sujet comme support de travail et non personne n’invente rien, sauf bien sûr, si au final, cela ne représente rien…

j’ai choisis un tableau peu célèbre d’un Maitre Allemand Gaspard David Friedrich       ( Mer de glace) que je ne connaissais bien évidemment pas…

Pourquoi peu célèbre ???

 J’ai aimé ce tableau et ses contrastes au premier coup d’œil, mêlant couleurs chaudes, froides avec une telle harmonie que cela en devient bluffant….

La lumière est parfaite les lignes de fuites sont ici bien marquées, il y a premier plan, un deuxième plan et bien sur une ligne d’horizon…     

Le cadrage en lui-même ne doit être qu’un passage vers d’autres horizons. C’est un exemple amusant mais qui doit vous servir pour plus tard…

Qu’il nous vous freine pas dans vos futures découvertes, il ne faut pas qu’il ne vous serve que par paresse…

C’EST CE QUI VA SERVIR POUR VOS FUTUR COMPOSITIONS.

On peut par ce système recadré à tout moment et surtout créer à tout moment mais bien sûr il faut réfléchir bien avant à sa composition…. (Nous verrons cela un peu plus tard) 

Vous pouvez prendre vos propres mains et créer un cadre ou carrément prendre de équerres en carton que promener sur la photo ou dehors, un peu comme font le cinéastes….

A vous de choisir ce qui vous intéresse, à faire ressortir, voir même un mini sujet que vous pourrez utiliser plus tard sur un autre tableau…

Je choisis le cadre noir comme exemple : 

L’exemple est parfaitement équilibré et nous voilà avec un nouveau tableau….

Vous pouvez même choisir une autre échelle et c’est l’a que cela devient intéressant ( nous verrons cela plus tard)

Au final, c’est un pastel 40x40 où j’ai rehaussé les couleurs chaudes et froides

A très bientôt pour la suite ….

PAS A PAS 2/2

Intro à la perspective aide à la Composition

De vous à moi, j’ai eu de la chance dans mon malheur, cela faisait partie de mes études ainsi que le ‘’La descriptive’’, un peu plus complexe mais qui m’a bien servi pour la lumière car il y a des projections…

Il est sûr que pour les profanes, ce n’est pas forcément quelque chose que l’on assimile du premier coup, néanmoins, je vais tenter de ne pas compliquer les choses, juste effleurer le problème dans sa forme le plus simple…

Perspective Linaire 

On va s’attaquer à la plus simple la perspective dite « linéaire » pour certains, ils l’on déjà naturellement sans forcément sans rendre compte, pour d’autre c’est beaucoup plus dur…

La perspective, c’est ce qui nous différencie des artistes Egyptiens, qui eux travaillaient en 2D, c’est la notion 3D que l’on inclut dans un tableau et toute sa profondeur…

Il s’agit, ni plus ni moins d’un système qui permet de créer l’illusion des trois dimensions (hauteur, largeur et profondeur) sur une surface plane… 

La perspective dite à un point

En regardant le dessin ci-dessus vous pouvez constater que les lignes convergentes d’un des côtés de l’immeuble se rencontre au point de fuite.

Ce point est le même que le centre visuel de l’artiste. Il est situé au niveau optique, sur la ligne d’horizon… c’est la perspective la plus simple, toutes les lignes et plans visuels se retrouvent sur le même axe, elles convergent toutes au plan visuel « au point de fuite…

Elle est souvent utilisée dans des tableaux pour son effet de profondeur (imaginez par exemple en premier plan ‘’ vous’’ en second plan une plantation de vigne toutes convergente à votre maison en fond sur la ligne d’horizon avec des arbres et la montagne juste derrière) simple mais efficace…  

Perspective à plus d’un point

Pour ma part, je ne travaille qu’à partir de mes propres photos, (et c’est déjà dur pour moi de prendre des photos un vrai touriste) je suis trop timide pour travailler à l’extérieur…

Dans les deux cas il est important d’appliquer les lois de la perspective, sans trop en faire bien entendu, rappelez-vous certain peintre Italiens et non pas des moindres qui en abusait, dans leurs tableaux on ne voyait plus que ces perspectives de temples avec des pavés et autres colonnes …

Cela devenait trop linéaire et vous ne voyez plus que cela….

Nous allons faire une expérience très simple, imaginez-vous au centre d’une de vos pièces à la maison, vous allez comprendre…. Placez-vous au centre de cette pièce et regardez devant vous, vous pouvez 

constater que les murs latéraux, ainsi que le sol et le plafond, ont l’air tous de converger vers un point bien précis. Le point de fuite …

Déplacez-vous maintenant sur le côté gauche de la pièce et retentez l’expérience, vous constaterez, que le point de fuite converge différemment et les lignes de fuites ont forcément un angle diffèrent… 

Et bien là, c’est pareil avec deux points de fuites et bien sûr, vous pouvez selon les besoins de votre composition, multiplier les points de fuites, deux exemples …  

Perspective aérienne

Il y a aussi mais plus compliquée, la perspective dite ‘’aérienne’’ pour créer une impression d’éloignement dans vos paysages, appelée aussi perspective ‘’atmosphérique’’ … Elle a l’air compliquée à expliquer mais je vais tenter : elle consiste à décrire la façon dont l’atmosphère affecte l’effet de la lumière selon la distance et la profondeur du tableau, elle est changeante selon les saisons, comme les effets du brouillard ou que vous vouliez signaler le lever ou le coucher du jour…

Au petit matin par exemple dans les montagnes vallonnées les collines en arrières plan sont de couleurs froides (bleu, violet etc…) presque uniforme en couleurs les contrastes sont différents et s’atténuent presque, de même, les contours et les détails apparaissent de plus en plus flous et indéfinis … A contrario les premiers plans sont éclatants de lumière ….

En effet, les couleurs sont changeantes selon une multitude de phénomènes et si elles peuvent ressortir de vos œuvres c’est indéniablement un gros plus …

LA LUMIERE est incontestablement un gros plus qui va faire la différence…. Toute la différence…

La prochaine fois on rentreras dans le vif du sujet car il reste à voir les échelles (pour que tout rentre dans le cadre avec la règle trois), le quadrillage etc…

Vous comprendrez mieux….

A bientôt et Bizours  

Zé 

PAS A PAS 2/3

Intro à la perspective aide à la Composition

On va cette fois-ci, faire un Pas à Pas à l’envers, cela vous permettra de visualiser mieux le travail obtenu et les actions qui ont été menées pour arriver à nos fins…

Vous verrez que cela comporte beaucoup de choses insignifiantes aux yeux de certains, vous comprendrez peut-être maintenant, tout le cheminement et les astuces (qui n’en sont pas, simplement du bon sens, « s’il est près de chez vous » lol) et des efforts de patience qu’il a fallu pour en arriver là….

Je vous présente le tableau fini….

Les Lavandières 

Je vais vous montrer maintenant les explications sur le tableau non fini et à partir de quoi je suis parti et surtout pourquoi….

-          FORMAT :

-          LE QUADRILLAGE

-          COMMENT CONDUIRE L’ŒIL

-          PERSPECTIVE

-          RÉPARTITIONS

-          ÉCHELLES…. J’ai volontairement mis un ‘’S’’ vous allez comprendre pourquoi…

-          AIDE AU DESSIN ET PLACEMENT DANS LE FORMAT OU DANS LE TABLEAU

-          CALCULS :   Règle de trois

-          CHOIX DES DÉPARTS

-          CADRAGE

-          LUMIÈRE

-          LA TROISIÈME DIMENSION

-          ET LA TOUCHE 3D

Vous verrez que rien n’est simple « D’assimiler tous ces objectifs sur un même tableau et que cela reste harmonieux et surtout Lumineux)

Pour moi un tableau sans lumière, quoi que l’on vous dise, reste un tableau fade donc « sans vie »

Nous voyons bien les ligne de fuites et à quoi servent t’elles, simplement à déterminer notre composition et en comparant les hauteurs des photos que vous allez utiliser avec le tableau que vous avez choisi dans vos préparations.

Pour ceux qui n’ont pas de références et de correspondances au niveau du tableau standard utilisé (je vous le mets aussi …

Suivi des photos de références et donc notre point de départ…  

Tout d'abord remarquez les carreaux c'est du 100x100mm cela permet, pas mal d'avantage, déjà si je recouvre de peinture je sais toujours où sont mes points de départs, pour moi toujours haut et gauche (je suis droitier, je ne repasse pas ma main dessus, le crayon sur toile c'est gras c'est pour cela que j'utiliser du H7 mais cela devient rare, je me suis rabattu sur du H4 beaucoup plus facile à trouver)

Cela permet une fois l'échelle acquise de mettre quelques points de références sur le tableau de manière à être toujours en proportion, car l'œil est souvent trompeur...

Mais aussi de changer d'échelle à volonté, suivant les nouveaux cadrages en apport au tableau (photos)

Maintenant il reste à adapter l’image (c’est une amie « Anne Marie » de trouver la nouvelle échelle et tout est en place…Ou presque, quand je dessine, j’en profite pour faire les jeux de lumière et j’hésite à hachuré doucement pour bien marqué ma lumière et bien sûr là aussi il y un point de fuite ….

Votre point de fuite, c’est tout simplement le soleil, s’il n’y a pas de lumière sur vos références (pas de problèmes, mettez-en) il faut après comblez les vides car il va y en avoir forcément…

Un truc en plus par ici, un truc en plus par là…

L’échelle ne tombe pas forcément juste avec le tableau…

IMPROVISER Laisser votre imagination travailler, sans bien sûr, surcharger le tableau….

Moi j’ai remis des sceaux et de la lessive, après tout pourquoi pas ?

Mon point focal et la vieille dame debout qui réparti le tableau légèrement sur la gauche et conduit l’œil vers la droite et son point de fuite…

Sur ce tableau, j’ai fait une grossière erreur, j’ai utilisé un tableau en coton, pas franchement fin…

Vous allez voir ça de plus près         

Astuces : Prenez un certain nombre de points que vous re-pointez sur le tableau, plus ces points sont nombreux plus le dessin est précis (vous pointez un point que vous prenez du haut de la photo et de sa droite en mm X par l’échelle et vous replacez ce point de la même maniéré sur le tableau)

il y a une manière de le faire, (A l’ancienne comme les Michel Ange, Raphaël et autres) mais plus tard…

La photo de l’ami doit être à la même à la bonne dimension, ce qui implique une autre échelle, pas de problème, vous refaite la même l’opération précédente…

Pour l’eau et les pierres, contrairement aux idées préconçus, ne pas faire les pierres et ensuite attendre que cela sèche et faire l’eau, tout se fait en même temps dans un flou artistique, attention c’est au fond, donc moins Précis…

Attention pour le 3D et la lumière, cela se fait en même temps, (astuce, je n’utilise pas de palette mais des assiettes blanches que j’achète à la brocante, vernis, c’est un vrai plaisir)

Les huile utiliser sont toujours trop huile (sur l’assiette je place les couleurs tout autour et je laisse un peu le mélange des couleurs se fera beaucoup plus facilement)

Prenons un bras, je mets une couleur puis l’autre et avec un pinceau de très bonne qualité, je m’en sers de pochoir et je vais du clair au foncé, toujours dans le même sens de manière à ne jamais perturber la couleur clair…

Si je veux plus sombre ou un troisième couleur, je rajoute et je recommence… Un peu comme en aquarelle, bien souvent une ne suffit pas mais pas trop…si non !!!! Malheur !!!   Un pâté

Je nettoie mes pinceaux à la térébenthine, le White spirit est trop agressif et l’avantage et que la térébenthine laisse un voile d’huile sur le pinceau…Je m’en sert aussi comme dilueur, par exemple les feuille des cannes derrière…. Ne pas trop diluer, cela laisse une trace de brillance après, garder les proportions… 

 Je crois que l’on a vu l’essentiel, je dois avoir oublier des choses mais….

A très bientôt j’espère, à savoir que j’ai les mêmes Pas à pas sur le pastel et l’aquarelle…

On verra l’intérêt que cela à suscité, il est évident que je ne le fais pas pour moi, c’est un parcours initiatique que j’ai déjà parcouru…

Gros Bizours

PS : il y a les huileux, les Aquas, les pastellistes et apparemment ce n’est pas le grand amour entre eux et c’est pire quand on fait les trois comme moi…Mais bon !!!! A bon entendeur…