POESIES TABLEAUX I

AQUARELLE ''GRIS DE PEINE''

Merci

 

Je ne sais pas si la vie est plus claire, si cela correspond à un manque de repères mais d’écritures en écriture, les mots prennent plus de sens et  plus lourde en est la conséquence… Je pense.

 

 L’écho d’une vie remonte en surface et  c’est dans ces moments-là que j’ai besoin de dire merci …

 

Merci à ce quartier du bout du monde, à ce bout de péninsule, mère de tous les océans, de mon cœur maculé il transperce, de mes pensées il disperse, multiplie les  grains de sable et les souvenirs d’enfance… Vacances ?

 

Merci à ces rues gorgées de soleil, à ces oliviers maintenant disparus, à ces maisons immaculées de blanc vêtues, à ces bleus de mers, au pourpre des rochers, à ces soleils à peines voilés… Bercé.

 

Merci à mes amis qui s’éloignent  peu à peu de ma raison en transe, croyances d’une vie éternelle  au pied de ma terre, souffrances  d’un papillon qui a rejoint  son réverbère…Ibère.

 

Merci aux non  présents, à ces phares perpétuels  qui ont su éclairer mon existence et qui en toutes circonstances  illuminent  mon chemin …Incertain.

 

Plaisirs anodins, reluis au chiffon de mémoire, plaisir du soir en errance des jours passés, en partance de par les lunes et les marées,  comme un marin…Lusitanien.

 

Merci, à mon amie, à mon amour avec qui la vie est un arc en ciel en plein jour, un soleil aux milles étincelles, je marque son destin et elle ensoleille le mien… C’est certain.

 

Merci à mes énigmes lumineuses, à mes trois rebelles sans lesquels mon existence serait infructueuse, à ces rois de la rhétorique, à ces petits comiques…Voilà que je  panique.

 

Merci à mes petits fruits de la passion, garnements et si tendres en même temps, je mangerais bien vos nombrils si fragiles, empreintes à la sauce de perlimpinpin… Incertains

 

Merci à la bonne fée, celle qui à remplit mon panier, analyse et intelligence réunis, manque de talent et de génie…Tant pis…

 

Merci à la providence, merci à toutes ces coïncidences, hasards ou fatalités, bazars et destinées, merci à mes amis présents et à venir, aux absents qui n’ont pu choisir.

 

 

 

José Manuel Marreiro                         Merci à ma Cousine Psy/Avocate Paula

 

 

AQUARELLE  FERRAGUDO AU PETIT  MATIN

 

Peine perdue…

 

Dans ces jardins de désirs où seuls les mots se font silences,

Quel bonheur de pouvoir écrire, sur les chemins de l’impertinence.

La plume bien trempée, reflète mes couleurs au naturelles,

Pourtant, sa senteur est parfumée, que la floraison est belle.

Le blanc, le noir, aspirations, convictions, asséché par les coloris d’un soir…

 

Peine perdue…

 

Je ne peux retrouver, mes larmes éperdues, aux fils de ces années,

Bouquets de mots, en florilège, en rameaux, en vécu qui me protège.

Ici, en cette noirceur retrouvée, où je me prosterne en malheureux vers,

Mes maux sont aux couleurs de l’hiver, à l’endroit comme à l’envers.

De choses, lune l’autre, le soleil, soit tu cris famine, soit tu cris victoire…

 

Peine perdue…

 

Dans une algarade de déraisons, je lui chante allons enfants, horreur !!!

Delacroix en tableau ‘’majeur’’, je lui fais un petit doigt d’honneur.

Couper les ifs par la racine, point de pertinence si tu les oublis,

Algarade solitaire où les clins d’œil se font aux couleurs de la vie. 

Senteurs marines du grand large, sable fin, en vous, dois-je garder l’espoir !?

 

Peine perdue… !?  

 

Qui puis-je, affété, affecté, mes couleurs sont émues, à en être découragées,

L’hiver est bien là, à jamais figé et je suis bien las… De ne pouvoir espérer.

 

 

José Manuel Marreiro

AQUARELLE ''Ferragudo au coucher''

AQUARELLE "Petit matin brumal" 41x31

Petit matin brumal en rêve

 

Je puise mes pensées dans mes racines,
Du bord de mer j'imagine.
Ce petit goût de sel l'air de rien,
Me donne l'espoir du lendemain.

Le retour au pays en point de mire,
Me fait l'effet d'un élixir.
Une jouissance de tout instant...
Un passé, un présent.

Ces rêves de jours meilleurs,
Blessent parfois mon cœur.
Que me réserve donc le futur,
Coups de soleil ou engelures.

J'espère profiter de toi sans détours,
Avant que ne vienne le jour.
Où les belles lumières s'éteindront...
Où tu n'auras plus de raison.

Je voudrais quand tu viendras à moi,
Que tu sois, feu d'artifice, feu de joie.
Que mon bonheur déjà consumé,
N'ai pas le goût du départ présumé.

J'ai bien peur d'être las,
Pourquoi ne suis-je pas encore dans tes bras.
Revenir simplement dans ma tanière.
Et sentir tes odeurs printanières...

Je voudrais te voir au mois d'Avril,
Plonger mes yeux dans ton nombril.
Enlacer ton sable fin...
Toi mon rêve et moi qui ne suis rien.


Rêve lointain, sans espoir, sans lendemain...

 

José Manuel Marreiro

 

AQUARELLE " Petit matin brumeux" 41x31

A l’aube de mes nuits

 

 

 

Que subsistera-t-il à l'aube de nos nuits,
Parfums d'amertumes, bouquets de nostalgies.
Pacotilles de papier aux saveurs oubliées,
Souvenirs éteints gommés par les années…

Que restera-t-il de ces pensées d'acatènes,
Déficiences du moment aux saveurs de l'akène.
Mémoires défaillantes brouillées par les larmes,
Sentiments d'impuissances à y perdre son âme…

Que nous réservera-t-il en ces jours capricieux,
En roulettes Russe, en événements malicieux.
Autour de nous le brouillard devient pesant,
Brume noire au fil du rasoir si tranchant…

Qu'adviendra- t -il du pauvre petit saule pleureur,
Quand tu auras traversé l'écorce jusqu'au cœur.
Serons-nous encore de ce monde facétieux,
Pourrons-nous demain encore lever les yeux…

Chaque tracé est comme une étoile filante,
Chacun de nous remonte doucement la pente.
Qui peut dire si l'on scintille, quand on s'éteint,
On est vraiment fait de petit tout et de rien…

 

 

José Manuel Marreiro

AQUARELLE '' Enfin la Lumière?'' 41x31

Juste un peu mourir

 

Mourir juste un peu, nourrir mes plaies internes,
Alimenter le feu, une balle dans ma giberne.
Comprendre là où j'ai pu faire fausse route,
Réemprunter les chemins, sans aucun doute…

Avachi à l'ombre d'une vie, le regard voyageur,
Refermer mon parapluie et analyser mes erreurs.
Saisir au vol toutes les subtilités qui se trament,
Rompre les maléfices et annihiler leurs charmes.


Mais quelle est donc cette profonde douleur,
malheur qui me taraude et brise mon cœur. 
Malaise de l'être, ignorer sans être,
Afflictions furtives sans pouvoir m'entremettre…

Erreurs de mélodie sur ma propre chanson,

Bourrasque dévastatrice de l’effet papillon.
Comment changer les notes de ce refrain,
Et tarir ces rivières où coulent mes venins…

 

A mélopées capricieuses, il faut changer la prose,
Remplacer les coupes pins par du bois de roses.
Que cessent tous ces violons de l'automne,
Que l'on reprenne une musique que je fredonne…

 

Mourir juste un peu, mourir, rien qu'une fois,
Outrepasser dangereusement tous mes droits.
Effacer, puis réécrire à nouveau tous mes chagrins,
Rallumer tous ces feux qui me paraissent éteints…

 

 

 

José Manuel Marreiro

AQUARELLE '' La GOUTTE'' ÉCUEILS DE VIE   41x31

ÉCUEILS DE VIE


Mélancolie quand tu nous tiens du revers...
Comme un ouragan de tristesse aux tons clairs...
Ton tourbillon me touche et blesse mon âme...
Mes grands rêves s'envolent, j'en perds la trame.

La solitude est une compagne amère...
Derrière une passion il y a toujours un désert.
Le lierre qui parcoure et s'enroule en mon cœur...
Détruit de jour en jour le fil de mon bonheur.

D'avancées phénoménales en marches arrière...
De soleil merveilleux en neige d'hiver.
Il est vrai, que ce n'est pas humain...
Ne pas savoir ce que sera fait demain.

Sans vouloir être ici, ni dieu ni le père...
Sans vouloir ici, écrire un poème en forme de prière.
De cette flamme qui me brûle de l'intérieur...
M'envoler pour des mondes meilleurs.

Traversée cet océan où parfois je me perds...
De vent en poupe en vent de travers.
Je cherche toujours cette merveilleuse île...
Où je pourrais me perdre sans histoires futiles.

Une lumière venue de loin éclairer ma terre...
Poursuivre mon étoile comme une chimère.
Mais j'endosse mon masque, mon côté obscure...
Sans grandes frasques, mais un tas de fêlures.

Je rame en vain sur ma triste galère...
De rythmes in blues en drôles d'atmosphères.
Mon triste sire, ta longue bougie s'éteint.
Je glisse peu à peu, la tristesse m'étreint.

 

Mais d'où me vient cette douleur polaire...
Qui marque ma vie, qui marque ma chair.
Qui ne tue pas mais qui me fait souffrir...
Qui ne tue pas mais qui me fait mourir.

 

 

José Manuel Marreiro

AQUARELLE ''la GOUTTE du fameux Vase'' Parce que 41X31

Parce que

Parce que la pluie ne remplace pas les larmes,
Que l'éclair du moment fait rompre le charme.
Parce que l'hiver n'est pas le printemps,
Que ’’seul’’ le soleil peut rompre le serment.
Parce qu'une vague n'est pas un océan,
Je me sens seul…

Parce qu'une chenille n'est pas un papillon,
Que 'seul' sa mort peut être le début d'un embryon.
Parce que les pouvoirs insensés de la lumière,
Dépassent  l'environnement d'un réverbère.
Parce que l'enthousiasme est parfois défaillant,
Je me sens seul…

Parce que le pinceau qui ne fait pas l'artiste,
Le rend de jour en jour un peu plus triste.
Parce que les sapins ne remplacent pas noël,

Que je n’arrive pas à chanter de ritournelle.
Parce que l'arc en ciel ne fait pas le beau temps,
Je me sens seul…

Parce que les notes ne font pas une symphonie,
Qu’ils peuvent même être le tempo de l'ennui.
Parce que la valse n'est pas un tango langoureux,
mais  l’ harmonie de deux corps amoureux.
Parce qu'un nid n'est pas toujours accueillant,
Je me sens seul…

Parce que la poésie ne fait pas le poète,
Que l'amour fini souvent aux oubliettes.
Parce que les plaines esseulées de l'insouciance,
Se terminent souvent sous le feu de l'impatience.
Parce que le mont saint Michel n'est pas le mont blanc,
Je me sens seul…

Parce que cette hamada de douces solitudes,

Que sont les déserts emplis d’incertitudes.

Parce que ce sont des demi-verres sans émotions,

 

Qu’ils ne remplacent pas les fruits de la passion.
Parce que les jours passent et se ressemblent,
Aujourd'hui, je me sens seul…
 
José Manuel Marreiro

''Andy Warhol: Sauce portugaise'' Aquarelle sur papiers ''Arches 300 gr'' 41X31

Aquarelle  ''PORTIMAO au petit matin'' Ô Toi mon Portugal sur papier Arches 300 Gr

 Ô toi, mon Portugal

 

Partout tu me suis, à force de me chercher, je fini par te perdre, entité parallèle, aux confins de l’oublis, je te regarde et tu me souris…

 

Tu me manque en écho, en mémoire défaillante, en visions raisonnantes, en parfums de paradis, presque aux confins de l’oublis…

 

Le temps emporte le temps, les saisons effacent les printemps, l’été est bien là dans sa lumière flasque, enfermée dans un masque….

 

Je cours après moi-même, en hallucination, dorénavant à la maison, reprendre mon souffle à nouveau, juste le temps de me jeter à l’eau… 

 

La beauté ne s’emprisonne pas, Il me manque ton rire, tous ces petits souvenirs, cela résonne en moi, comme ces belles histoires d’autrefois …

 

Rester debout mais à quel prix, en ces jours de ma vie, j’ai comme perdu mes ailes, Hiatus dont je me prive, un cœur à la dérive, au son plural… Ô toi, mon Portugal

  

José Manuel Marreiro

 

AQUARELLE  ''L'araignée''  sur papier Arches 300 Gr

Et piqûre

Ma vision devient triste, au fur et à mesure des lendemains

Peut-être qu’un de ces jour, je colorierais mes murmures

Les façades, les tours, les oiseaux de mauvaises augure

Les bribes des  lendemains… !?    

Mes sens deviennent troubles, au fur et à mesure des chagrins

Peut-être qu’une de ces prose, sous le sceau de mon armure

Fleurira, des roses, des bluets, des monceaux de belles parures

Épicure et tous ces biens … !?

 

Sous ces eaux troubles, que sont nos destins,

Serait-ce y faire parjure, que de demander son chemin !?

 

Ma vision bien que troublé, au comble de mes défaites

L’éclat et le parfum des roses, devient comme important

Ma vision, mes sens, mes pardons, tous ces reflets changeants

Mes illusions sont une fête…

Au travers de mes mains ou se passent tant de choses

L’illusion est comme parfaite, j’entrevois des chemins

Des couleurs, des mots, à moins que des idées… Moroses !?

Et piqûre et plus rien…

 

 

José Manuel Marreiro

Aquarelle '' LES MORUES''     Papier Arches 300 gr 41x31

Je me noie

 

Je me noie d’hiver, de bouts d’horizons, ne sachant que faire, pour apaiser mes pulsions

Circonstances, apparences, je cherche les printemps de l’été, la dive de mes rives retrouvées

Ma voix entonne les larmes d’Ondine, aux sons de l’automne, aux couleurs de déprimes

Asphyxié, étranglé, je suffoque aux vents de mes nostalgies, aux parfums de mes mélancolies

Paupières fermées, les yeux grands ouverts, je rêve à tes grèves regagnées, à mes travers

Terre, ô ma terre, le sel poivré de mes déraisons, l’espérance passionnelle de mes fleuraisons

Je déploie mes pinceaux, espérant te trouver, je traîne mon stylo, de mes larmes imbibées

Déferlantes, persistantes, océans de cafards, je me laisse enfin submerger par l’eau de mon regard

 

 

José Manuel Marreiro

Aquarelle '' VICTOIRE SAUVÉE DES EAUX''                          Papier Arches 300 gr 41x31

 

 

 

 AURORE de crépuscule

 

Aurores de mes vies, l’aube ne suffit plus à éclairer,

L’aurore de mes nuits, en tes grands rêves émiés.

Sur les rives de l'incertitude, je me suis avancé,
Non pas par habitude, juste peur de tomber…   

 

La vague m’emporte, aux confins de l’oubli,

Comme une feuille morte, me voilà éconduit.

Quand la mer s’unit et jamais ne se sépare,

Routine et monotonie, envahissent nos regards…

 

En tes mers de mélancolie, je rêve de naviguer,

De boire ta nostalgie, en tes yeux accablés.

Ton écume saisonnière, en ma coque de noix,

Belle Douceur printanière, montre-moi la voie…

 

D'île en continent où terre et ciel se confondent,                              

Je me découvre au vent, je pars au bout du monde.

Je peins sur la voile, tes si doux yeux hagards,

J’ai peint notre étoile, de peur que je ne m’égard…

 

Émonder les rosiers, voilà déjà l’automne,

Ne pas me précipiter, sur mon écotone.

Le temps s’égrène et file entre mes doigts,

J’ai de la peine, mon cœur est trop à l’étroit…

 

Terre promise, indique la flèche du vent,

Qu’on se le dise, c’est la route du levant.

Le monde est une brise où tout s’efface,

Le monde me grise, quoi que je fasse…                                            

 

 

Une mouette attendue, viens se poser sur l’espar,

Je n’ai encore rien perdu, ce n’est que le point de départ.

 

 

José Manuel Marreiro

 

ORCHIDÉE AQUARELLE (ARCHES 31x41)

GRAPPE DE RAISIN AQUARELLE (ARCHES 31x41)

Ronds dans l'eau à Tanger    AQUARELLE 65x48

AQUARELLE Diocésaine St SIXTE REIMS 3                       Papiers  ARCHES 37X28

Jardin de silences..

 

Ici, dans ce jardin de silence, tu entrouvres tes yeux aux étoiles, ‘’ici’’, si  tu perds patience, tu te dévoiles.

 

Les mots apaisent, les couleurs rassurent,
Tout ce qui nous pèse, passe par la peinture.
Et qu'il vous en plaise, sur le papier ils perdurent,
Pourquoi vouloir qu'ils se taisent, la vie est si dure.

 

En cette providence aux parfums de jasmin, je t'invite en te prenant la main, tu te précipites en mes silences...


Lorsque l'on dépose ses humeurs, sur le doux papier,
N'est-ce pas notre cœur, que l'on offre à moitié.
N'est-ce pas notre douleur, que l'on tente de confier,
Simple moment de bonheur, que l'on veut préserver.

 

Que deviennent les fleurs après que la rosée soit  asséchée, que deviennent les pleurs après un  sourire retrouvé…

 

Simple moment de bonheur que l’on ne peut oublier ….

 

 

José Manuel Marreiro

AQUARELLE Diocésaine St SIXTE REIMS 2                      Papiers  ARCHES 37X28

AQUARELLE Diocésaine St SIXTE REIMS                         Papiers  ARCHES 29X28

Je vais laisser la rue me guider en cette nuit profonde, la lune est bouchée mais la terre reste ronde

Je rêvais d'avenir, de promesses lointaines, ils sont toujours en devenirs et me parlent à peine

Au loin, j’entends en sourdine le son du glas, je reste pourtant en devenir et j’accélère mon pas

Sombre est la nuit, sans lune apparente, pourtant ces vieilles ténèbres semblent moins pesantes                                                       

Perdu, ce jardin imaginé en abondance, royaume étiolé au fil des années, sans avoir tenu la distance

Rose est la fleur d’ortie, quand elle s’ouvre en corolle, jachère en équilibre, presque un fusaiole   

Si la cicatrice demeure, la blessure n’est pas guérie, plaies illusoires, qui ne rentrent pas dans l’oubli

Je ferme la porte aux adhésions, indiffèrent aux abrasions, mon cœur et moi, face à nos illusions…   

Juste un rêve et le vent pour l’emporter, juste une sève sans énergie, sans oublies, la sève de ma vie…

 

 

José Manuel Marreiro

AQUARELLE '' Goutte à Goutte ?''  Papier ARCHES 30X30

Goutte à Goutte

 

Le bonheur vient ‘il goutte à goutte ou goutte à goutte, avale t’on l’amertume de la vie ?

Équilibre tourmenté par l’écume d’océan venant s’écraser sur la roche, suis-je encore goutte ?  

Océan, Pluriel des pluriels ou simple goutte, vague à l’âme transformé en une seule goutte ?

Torture du moment, en goutte à goutte, je ne veux pas être océan si pour cela je dois être goutte !!!

Mais, seule cette goutte nous fait vivre et parfois, seule cette goutte nous fait pleurer….

 

 

José Manuel Marreiro

AQUARELLE    ''LE CHARDON DE LA BATAILLE DE LA LYS''                             Papier ARCHES 31x41

 

 

Le chardon

 

Le chardon nous pique, pour nous rappeler ceux qui sont tombés pour le pays…

Il n’y a aucune gloire à être Portugais, la seule gloire ici possible, c’est d’être présent, aujourd’hui, en devoir de mémoire… Ce 09 mars 1918

 

Ensemble nous avons tendu nos mains vers le néant, répondu aux appels douloureux de ces silences, de ces oublis qui pourtant marquent nos chairs et notre histoire commune.

Rappeler à chacun de nous, aux autres, à la terre entière, que nous aussi nous avons participé et souffert de cette guerre horrible que fut 14/18.

 

La mémoire, c’est ce qui fait défaut à l’homme, un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir

 

Ce tableau remercie toute l’équipe du ‘’ LusoJornal’’ qui a su œuvrer et relayer tous événements, toutes les manifestations, anonymes ou non, avec comme seuls objectifs, non seulement  « ce devoir de mémoire’’ mais aussi, cette rencontre entre deux pays amis sur un lopin de territoire Portugais…

Ce tableau est là pour enfreindre les non-dits, lever ce voile des oubliés de l’histoire et surtout remercier ces anonymes qui on sut ranimer, lier et composer le passé au présent..

 

Merci, merci à tous et à toute cette bonne volonté...

 

José Manuel Marreiro   

AQUARELLE mixte " Soleil Couchant"                                   Papier ARCHES 31x41

LES IDEES SE MEURENT

 

Les idées se meurent quand on les sépare, marguerite que l’on étiole, pétales de notre vie comme une frondaison qui s’affole ….

Mourir un peu, c’est mourir à petite feu, la comète n’est plus, l’éclipse devient rousse et cache le soleil des espoirs déçus…

Que reste t’il en devenir, de tous ces projets en points de mire, se glisser doucement dans de nouveaux draps d’inspiration ?

On n’invente pas des sentiments, on ne colorie pas les feuilles de l’hiver, on attend comme on peut le renouveau du printemps…

La bourrasque écarte les hautes herbes, la vague devient molle quand le vent vient de la terre, la mer n’est plus folle….

Je réponds à l’appel du silence, je tends mes bras douloureux vers le néant, espérant en retour recevoir ma juste récompense…

Ma mémoire frôle le brouillard, sans nouvelle du paradis, que puis-je bien faire ici…

 

 

José Manuel  Marreiro

AQUARELLE mixte  "La rosée au petit matin"                         Papier ARCHES  31X41

Bleu comme l’arc en ciel 

 

Un peu plus haut que l’enfer, pas très loin du paradis,

Entre deux eaux, dans un transfert, entre deux cycles de vie. 

Le vent peut emporter mon âme, le sable se transformer en poussière,

Une dernière chance, une dernière fable, juste une petite dernière…

 

Y croire encore, comme le vent qui s’engouffre dans la plaine…

Comme le soleil réveillant la lune chaque matin, pour ensuite, s’endormir en son sein.

 

Quelle voile, quelle toile, pourra aujourd’hui m’emmener loin d’ici,

Quel parfum, quel romarin, saura m’enivrer loin de tous mes soucis.

Respirations, inspirations, souffles de déjà vu d’esprit irrationnel,

Amputations, mutilations, de rêves déjà rompus, vivre l’éternel....

 

Les flamants rouges, peuvent-il devenir vert dans la lagune qui s’endort ?

Faut-il arrêter le battement des ailes des papillons pour ouvrir la boîte de Pandore ?

 

Décider où va tomber la pluie, contempler cet arc en ciel,

Entre le mur et la suie, se laisser divaguer ou simplement être pluriel.

Entre deux peaux, lanterner, choisir le moindre des deux maux,

Se laisser surprendre, différer, de tous ces petits matins brumaux...

 

Y croire encore, comme cette source qui ne peut que croître et grandir.    

Comme cette marée qui nous emporte au loin et qui nous ramène sur une autre rive.

 

Un peu plus haut que l’illusion, pas très loin de l’horizon,

Entre deux mots, dans une déraison, entre deux révolutions.

Le temps peut dévoiler la trame, le vin se changer de nouveau en eau,

Une dernière flamme, une dernière rame, juste un dernier petit cadeau.

 

 

 José Manuel Marreiro

PASTEL "AMADEU"

Pastel "Le Chaud et le Froid au petit matin "   "OVAR"            Pastel sur Pastel Card  52x37

Seul face à mes sentiments

 

Même, si je ne me réveillais pas demain,

Si je restais planté là, sur le chemin…

Même, si les couleurs apaisantes du soir,

Se reflètent  en moi, comme dans un miroir…

Même si l’espoir du lendemain se fait cristallin,

Explosion intérieur où parfois… J’entends battre mon cœur.

 

Comme les baleines d’un parapluie… Je suis…

Entendre mon corps en particules d’atomes,

Il est vrai, je suis un vieux, plus un môme…

Comme un bourgeon à peine révélé… Je suis…

 

Clopin-clopant  en fulminations  inédites…Je suis…

Quand les silences, se transforment  en poésies,

Comme la part des anges, Je m’envole loin d’ici…

Clopin, clopant, en rature interdites… Je suis…

 

Même, si je ne me réveillais pas demain,

Si je restais planté là, sur le chemin…

Même, si  les embruns me filent entre les doigts,

En cet espace d’émotions, finir ma course au temps…

Même, si je ne veux pas me retourné sur mes joies,

L’hiver se meurt déjà… Mais je ne suis pas sûr … Que ce soit le printemps.

 

 

José Manuel Marreiro 

AQUARELLE DE LISBONNE "LISBOA"                                              " APRES LA PLUIE..."

AQUARELLE SUR PAPIER "ARCHES 300 gr " 310 x410 commande

TABLEAU PASTEL    JULIEN et sa MAMAN

 

 

 Julien Pastel sur pastel card 50x 36

 

Je lève les yeux au ciel.

 

Je lève les yeux au ciel, je veux voir cette étoile, la part belle au mystère, je veux mêler nos regards,

Mes pensées en errance, mes mains vers le néant, répondre à l’appel,  figer les moments présents.

Comme la nuit est si noire, moments si douloureux, les étoiles se font si rares et moi je pleure nos adieux.

 

La pluie et le brouillard, la matité des non-dits, mes yeux au loin hagards, cherchant  en vain le paradis,

En ta cruelle absence, en mes reflets changeant,  je bride mon silence par ton esprit si présent.

Comme la nuit est si noire, le vent est si fougueux, les étoiles se font si rares et moi je pleure nos adieux.

 

Une belle  envolée de lune, vient apaiser ma torpeur, j’y vois peut être un signe, un sourire enjôleur,

Montre-moi cet endroit en ta fraiche certitude où les anges se terrent où l’hiver et le passé sont moins rudes.

La nuit est si claire, mon esprit est amoureux, les étoiles se font si rares et moi, je t’espère enfin… Radieux. 

 

 

Zé  (de la part de maman pour son fils Julien)

TABLEAU PASTEL       PIGNAL DO OVAR ( LES CHEMINS )

 

 

 

 

 

 

PASTEL sur Pastel Card  66X49  Pinhal do Ovar 

 

Les chemins

 

L’immensité en devenir, des bouts de riens,

Je ne voie pas d’avenir, juste les chemins.

Qu’ils sont longs ces pas,  de mon cœur jusqu’à chez moi…

 

La morosité s’est installée, le drapeau  en berne,

Couleurs désinhibées, cloisonnées dans ses adernes.

Qu’ils sont longs ces pas,  de mon cœur jusqu’à chez moi…

 

La sève étourdi par ces racines, se plie mais ne rompt pas,

Elle change de doctrine, pour mieux t’enlacer dans ses bras.

Qu’ils sont longs ces pas,  de mon cœur jusqu’à chez moi…

 

 

TABLEAU PASTEL Arbre Déraciné Tourmenté (Moi) (Portugal)

 

Pastel sur pastel card  37x 50

 

Un arbre déraciné et tourmenté

 

Une goutte perdue entre deux vents,

Un arbre arraché, égaré sur  l’océan,

Des larmes amincies sur le sable,

Dans un fond de dune  friable…C’est moi…

 

Je suis seul est las, déraciné à tout jamais,

Aquilon des mers du sud qui m’a fait arriver là…

Les souvenirs m’échappent, le passé me  tourmente mais…  Le  présent me  retient…

C’est moi….

 

L’océan pour seul témoin, déraciné de la vie,

La mémoire m’échappe vers les confins de l’oubli…

Pourfendu entre deux âmes, écorchées entre deux flammes,

C’est moi….

 

La mémoire est la tourmente de l’esprit sein,

L’espoir en ce verre vide,  toujours incertain…

Drôle comme la  nature humaine,  cet arbre…

C’est moi…

 

Mais, mon cœur n’a pas fini de battre,

De rouge sang, aux couleurs de l’albâtre,

Perlée de la sève, du pays qui m’a vu naître…

De facto, il refleuri….C’est moi  

 

José Manuel Marreiro

TABLEAU AQUARELLE     COLLIOURE

TABLEAU AQUARELLE PALACE DA FRONTEIRA "PORTUGAL"

aquarelle portugal
aquarelle portugal

 

Aquarelle


et crayons sur sur papier ARCHE 41X31     Emirats

 

 

 

J’ECRIRAI NOS NOMS

 

Sur les rameaux


suspendus, sur un socle de statue,

Sur la vague déferlante de nos vies, j’écrirai nos noms…

 

Sur nos cœurs ouverts, sur les sables du désert,

Sur les portes de nos ponts levis, j’écrirai nos noms…

 

Sur les proses des poèmes, sur les petits je t’aime,

Sur l’embase de nos âmes alouvies, j’écrirai nos noms…

 

Le tien, le mien, le mien, le tien, en lettres d’or sertis… J’écrirai nos noms.

 

Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU AQUARELLE LARME DE LISBONNE

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

AQUARELLE SUR PAPIER ARCHE 

23X31 pour Patricia ma petite soeur

 

Larme

La larme la plus pesante est toujours celle qui ne tombe pas,

Peut-être, attend-elle tristement l’automne… Ou peut-être-pas…

Peut-être attend-elle la prochaine marée…Je ne sais pas…

 

Comme une vie qui se confie, une vie qui se confine,

Attente, de toutes les attentes, de vie… A trépas…

 

Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU PASTEL REFLETS DE LUNE

Pour  que tu vives encore là où tu es…Dans nos cœurs. Je raisonnerai mes pleurs, aux doux refrains de minuit  Ceux qui jalonnent mes pas lorsque je suis ailleurs J’amènerais les couleurs, pour  les fonds de nos vies Quand ensembles nous aurons des jours m
Marreiro-josé manuel

 

Canada Vencouvert

 

Pour  que tu vives encore là où tu es…Dans nos cœurs.

 

Je raisonnerai mes pleurs, aux doux refrains de minuit

Ceux qui jalonnent mes pas lorsque je suis ailleurs

J’amènerais les couleurs, pour  les fonds de nos vies

Quand ensembles nous aurons des jours meilleurs

 

Zé 

TABLEAU PASTEL NAOMIE

Pour ma petite fille…

 

NAOMIE

 

J’ai évoqué,

Sur une pièce avers, des mots, des vers…

Un instant de bonheur, une boule de douceur…

 

Un N, en forme d’univers… Moi, l’obvers.

 

J’ai imaginé,

Un jour d’hiver, un jour, à nul autre pareil…

Je ne l’ai pas dessiné, je l’ai juste imaginé…

 

En M, sur mon  pas de porte… La huitième merveille.

 

J’ai supposé,

Dans ses petits yeux, retrouver les miens…

Je l’ai évoqué, je l’ai imaginé, je l’ai juste…Idéalisé…

 

Œuvre imaginaire, blottit,  aujourd’hui entre mes mains.

 

Maintenant…

 

Je  te songe,

En partage de secrets, courir à l’azur,

Parcourir les sables, en moments agréables…

 

Que tes joies et tes sourires… Colorisent mes murmures.

 

Je t’imagine,

En fleure épanouie où en douce tu cultives,                          

Arc en ciel de couleurs et tableaux de bonheurs…

 

Que ton amour et tes étreintes… Me rejoignent sur l’autre rive…

 

Je te rêve

Vogué au levant, insulter les pirates…

Je te songe, je t’imagine, je te rêve, juste... En poésie…

  

Que mes doux baisers se posent sur toi… De façon délicate…   

 

Papi Zé 

TABLEAU PASTEL Rêve d'un ''G''

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Pastel sur pastel card  50x36     pour mon fils

 

‘’G’’

 

Aux travers changeants, dans cet infini brouillard

Aux travers des glaces et de ses reflets bouillards

Aux travers hélas, de tous ces maux dérangeants

Je t’aime mon fils…

 

G, j’ai sur le cœur, des mots et des rêves

Des étoiles filantes qui traînent sur la grève

Des passeports pour d’autres galaxies

Où, d’une main sûre, je t’emmènerais aussi

 

G, j’ai dans mes poches, des mots de douceurs

Des pastels, des crayons de couleurs

Des pardons à n’en plus finir

Des larmes d’ours que je ne saurais définir

 

Aux travers de ces vents, de ces sillons épars

Aux travers malheureux de ces regards

 

Au travers d’une vie nouvelle, c’est le début de l’espoir …

 

Je t’aime mon fils….

 

De ‘’Zé’’ à ‘’G’’  Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU PASTEL Vieux pêcheur Portugais                        (Velho pescador Portugues)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

A mon Grand Père

 

 

Les pages de mon cœur ne sont écrites qu’à la craie,

Quand je ne t’entends plus, je divulgue nos secrets,  

Comme une blessure, un clin d’œil aux étoiles, vieille morsure, qu’ici je dévoile…   

 

 

Là sous ton vieux  bonnet où tu caches ton cœur,

J’ai déposé un mot et un verre de liqueur,

Une promesse de souvenirs, les yeux embués, une page à noircir, de cet amour donné…

 

 

Comme une pluie de bonheur qui tombe en averse,

Comme une rivière qui dans un fleuve se déverse,

Comme un immense océan qui m’enlace et me renverse,

Je pense à toi…

 

 

 

Une pudeur déranger dans ton écrin de velours,

Un bonheur partagé au firmament de l’amour,

Lune et soleil réunis, invitation au voyage, sur du papier jauni, dans un dernier naufrage…

 

 

Je cultive la fleur épanouie qui nourrit ma terre,

Ce que tu m’as donné reste en moi, mandataire,

A travers les vents et l’infini brouillard, à travers tous ces printemps, je peux encore te voir…

 

 

  Marreiro-josé manuel

 

 

 

Le rêve du  héros est d’être grand, disait Victor Hugo ‘’grand’’, il l’était, ‘’grand’’, il le restera… à jamais….

Mon cœur est si petit et je suis devenu à mon tour un grand moi aussi, j’espère être un jour à sa hauteur…

 

 

 

 

TABLEAU PASTEL Barque de Poésies (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

pastel 49x65

 

pour Laurent et sa femme (des amis)

 

Barque de poésie

 

 

 

Quand le silence laisse un sillage poétique, le temps n’est que marées, aveuglé par la lumière, je reste dans mes pensées,

 

L’obscurité s’invite à la lumière et m’oblige au silence, calme et sereine, elle pause son pied sur mon existence…

 

Dans ce vent léger sa beauté se livre, liens tissés changeants, tes éclats m’enivre, entre bleu du ciel et rouge sang…

 

Flux et reflux n’y font rien, ô toi ma barque de poésie, prends moi vite la main, avant que je ne t’oublis,   

 

Partons à la dérive, prenons le temps de nous évader, sous ce ciel l’espace est libre, pourquoi ne pas s’inviter.

 

Souvent en toi je me glisse, utopie en noir et blanc, j’aperçois quelques prémisses mais je ne suis qu’un piètre amant.  

 

Barrage ému au jour qui cède, comme attiré par tes couleurs, je demande ton aide et en toi pour la vie je demeure.

 

Ecrire des mots sur ton sable mouillé, c’est comme une renaissance, si vite effacé, à la moindre évanescence.

 

Tu restes une confidente, avec toute ma véhémence et à la prochaine marée descendante… Je recommence.

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU PASTEL Sonate d'hiver

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

Pastel  49x65

Couleurs d’hiver espoirs perdus

 

Peine perdue, je ne peux retrouver, mes larmes éperdues, aux fils de ces années,

Bouquets de mots, en florilège, en  rameaux,  en écu qui me protège. 

Mes maux sont aux couleurs de l’hiver, à l’endroit comme à l’envers…

Coloris de gris, acquittés de rengaines, de chéromanies,  presque manichéennes,

Le blanc le noir, aspirations, convictions, asséché par les coloris d’un soir,  

Peine perdue ?  Que ne puis-je enfin escompter, mes couleurs sont  émues, à en être découragées,

L’hiver est bien là, à jamais figé et je suis bien las… De ne pouvoir espérer.

 

Zé Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU PASTEL AURORE de crépuscule Portimao (Portugal)

Des fois….

 

Des fois je suis silence, silence du désespoir, toujours en partance, pour un dernier regard…

Des fois je suis silence mais pas ce soir…

Gestes incontrôlés en devoir de mémoire, appels désespérés, comme pour mieux y croire, sous les ponts du souvenir coulent mes pensées.

Ma mémoire se fait et se défait…

Les images se font silence, dans les couloirs de la vie, triste regard je pense, dans les flots de l’oubli…

Je tourne, me retourne…

Les racines ballottées aux grès des hasards, espoirs balayés, plié comme un vieux grisard…

Sous les ponts du souvenir traînent mes pensées.

 

Des fois je suis parole, parole d’espoir, remplie de doléances, pour un dernier départ….

Des fois je suis parole mais pas ce soir…

Point d’envolées solitaires à faire valoir, cris désespérés, à la Simone de Beauvoir, sur les quais de la nostalgie vagabonde mon passé…

Ma mémoire se refait et se défait…

Feuille d’automne à la dérive, couleurs du passé, écris sous ma plume, missive.

Je retourne, je m’enfourne…

La goutte est séparée de son océan, entre deux eaux, elle s’abime dans le néant…

Suis-je encore sur le quai… ?

Des fois, je suis parole, des fois, je suis silence, aujourd’hui, je ne suis…Rien

 

 

Marreiro José manuel 

 

 

TABLEAU PASTEL Suivre la Rivière

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

vendu Pastel 49 x 44

 

Sur les bords de ma rivière

 

L’existence est sans rives, ce gave emporte mon berceau, je pars à la dérive, dans mon frêle bateau

 

Ni mes pastels, ni mes crayons n’apaisent mon cœur, je te veux pourtant éternel, au fond de mon classeur  

  

Passent les jours, passent les semaines, ni visions de retours, ni bonheur apaise ma peine, sur les bords du ruisseau, je suis sereine

 

Une larme coule au fond de ma rivière, de cailloux en cailloux, m’amenant plus près de toi mon père, juste sur tes genoux

 

Les balances posées, il est temps d’aller nous baigner, inondons de joies et de rires, ce petit coin oublié. 

 

Passent les jours, passent les semaines, ni visions de retours, ni bonheur apaise ma peine, sur les bords du ruisseau, je suis sereine

 

Sur les bords de ma rivière, coule ma vie, là où les racines de mon hêtre, trempent dans la mélancolie.

 

Sur les bords de ma rivière, je suis ravie, là sont tous mes points de repères où tout mon être, s’imbibent de nostalgie.

 

 

La rivière coule en moi, mieux qu’un point de repère, elle apaise mon désarroi

 

Zè pour mon amie Kikoune       Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU AQUARELLE Ruelle du Portugal

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Aquarelle 51x 79

 

Ruelle

 

Quand finissent les rêves, troués par les alcades

Arrive la fin de la grève, point de barricades

Cordon ombilicale, de ma jeunesse perdue

Long mur verticale, aux doux espoirs déçus

Quel est cet avenir, la perspective est belle 

Surtout ne rien définir, au fond de cette ruelle

 

Sur ces pavés mouillés, en écriture de poésie 

Mon cœur y est gravé, en diamant de fantaisie

Si au vous dire adieu, le ciel me transporte

Allez vers les cieux, tapez à de nouvelles portes

L’imagination est, comme la vie est cruelle

Surtout ne rien montrer, au bout de cette venelle

 

Au travers des verrières, cette prison de foie

Nul besoin de barrière, nul ne m’ouvre la voie

Cette impasse sans issue, où mon cœur habite

Je passe inaperçue, Je suis comme en fuite

Revenez plus tard, avenue des ensevelis

C’est mon avatar, c’est lui qui est parti

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU PEINTURE A L HUILE  Cathédrale de Reims                 8 Siècles en Marche

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Huile 1340x970

   

Huit siècles en marche

Beauté céleste aux grandes tours déployées, de tes jolis atours je me suis entiché, à tes blessures caressées au vent, je devine l'usure que provoque le temps...

Tu miroites les âges à ceux qui t'ont fait naître, divins présages qui sonnent l'éclat de l'être, envoûtante en tes lumières, rayonnante en ton suaire, un cadeau que l'on veut offrir, un ange qui esquisse un sourire... Sans souffrir

Tes rosaces s'ouvrent délicatement aux yeux ébahis des badauds, transpercés de soleil sont tes vitraux et de cette luminosité divine, je devine, majestueuse en son sein, cette dame de pierre...En prière

En tes entrailles, passé le portail, tes colonnes hiératiques, tes espaces mystiques, montent en nous en mélodie de prière, en angélique poussière, en apaisements sublimés, en méditations éclairées...Venus du passé

Sauras-tu nous pardonner, de nos folies endurées, de nos destructions du passé, voudras-tu tel un phénix renaissant, entamer ce doux voyage, accepter notre offrande...Cet hommage

Saura-t-on t'honorer, mettre en valeur ta lithe beauté?

Comme un jeu, un enjeu d'où l'art émerge peu à peu, nous nous sommes amusés, à te reconstruire en dentelles crayonnées, avec cette volonté obtuse, avec cette vision confuse, celle qui caractérise si bien l'esprit de tes bâtisseurs, avec ce désir, avec ce plaisir...Avec honneur

En pastel, en aquarelle, sculptée au burin de nos pinceaux, imaginaire de nos soubresauts, montée d'adrénaline à l'inspiration, assouvir nos addictions...Passions

Moi je te perçois, en huile de sainte ampoule, bravant la foule, toute d'or vêtue, en cortège de vertu, en procession de foi, en défilé de joie...Je te vois

Encore un petit effort, encore quelques pigments soigneusement déposés, peindre délicatement une métaphore sur ces huit siècles du passé, j'ai presque fini...Et sur le parvis je te suis

Carmel/Zé      Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU PASTEL Mon Rocher (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pastels 2010  (600x400) avec cadre et Marie Louise Noir (700x900)

 

 

Mon Rocher

Assis, regardant la mer de la falaise, dans le calme discret du ponant...
De ce bleu océan qui m'apaise, je pense au monde qui m'attend.
Les yeux fixés sur le grand large, je ressors mes vieilles calendes...
Elles sont au loin sur cette barge, elles sont là qui m'attendes.

Le soleil me réchauffe les os, la brise me chante de vieilles légendes...
De pirates de vieux rafiots, de petites histoires friandes.
Mes yeux brillent de tous leurs reflets, je vois de grands voiliers...
J'entends encore leurs sifflets, je sens en moi monter les alizés.

La lune descend sur cette sérénité, elle m'illumine à sa manière...
Et m'enlève toutes mes velléités, je ne suis plus en jachère.
Devant moi le souffle du destin, il me raconte de belles fables...
Il écrit sur du sable fin, de beaux récits inoubliables.

A moi les beaux tableaux ignorés, les beaux poèmes mystérieux...
A moi les couleurs mordorés, les bons moments joyeux.
Les larmes qui coulaient de mon stylo, sur de vieux parchemins...
Imprégnaient doucement mon cerveau, c'est sans lendemain.

Au loin la barque illumine de tous ses feux, comme un désir...
Scintillant d'un sourire radieux, la rutilance de mon plaisir.
Dans l'étale d'un bleu profond, nageant comme un poisson dans l'eau...
Fini les vieux tréfonds, la tristesse, les grands maux.

Assis, sur mon rocher face au levant, le soleil comme une auréole...
Je retrouve ma rose des vents, ma petite boussole.
J'entends derrière moi les oiseaux, la rosée perle sur les fleurs...
C'est le signe d'un renouveau, c'est le signe du bonheur

Zé    Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU AQUARELLE  Voilier Rocha Feu (Portugal)

Aquarelle 2010 (550x700) Avec Cadre Aluminium Moderne et Marie Louise Bleue (700x860)  

 

Rocha Feu

 

 

 

Qu’importe de perdre la vie

En lutte contre les trahisons

Qu’importe d’entrer dans l’oubli

Si c’est là votre solution

 

Qu’importe ce que je pense

C’est la raison qui m’a vaincu

Qu’importe si je ne suis pas le France

Je me suis quand même bien battu

 

Pauvre Nokia, j’ai dû te recréer

En vagues de couleurs sur le papier

En des bleus azurs gagnants de rob

Je te conçois avant que tu ne te dérobes

 

Qu’importe qui t’a débarqué

En des heures si sombres

Qu’importe Je t’ai enfin sur le papier

Tu n’es plus une ombre

 

Qu’importe la petitesse des yeux

Pour voir le monde tourner rond

Qu’importe si je suis séditieux

Je peux voir ce qu’ils sont

 

Pauvre Nokia, tu as perdu ton nom

Mais gardes encore espoir

Je te suis de mon regard

Rocha Feu ensemble pavanons

 

Zé       Marreiro-josé manuel

 

Rocha feu, agora es meu

 

 

 

 

 

 

 

TABLEAU PASTEL Le Vieux Ramendeur (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Pastel 2010 (450x600) cadre Marron et Or Marie Louise Blanche et Noir (660x800)

 

Nunca Me Esquéci de TI

Les paupières closes, tu parles au vent...
J'improvise ma prose en la fredonnant.
Ton cœur est un rocher entre le ciel et l'eau...
Où viennent se déchirer les badauds.

Nao, nunca me esqueci de ti...

Tes petits yeux malicieux en disent long...
A l'heure où mon cœur fait des bonds.
Emmêlé dans ton filet et tes mailles...
Je m'engouffre gaiement dans cette faille.

Nao, nunca me esqueci de ti...

Je suis pris, entrelacé dans ton piège...
Un grand merci pour ce radieux florilège.
Ces belles images d'enfance, radieuse...
Ces expressions, ho ! combien malicieuses.

Nao, nunca me esqueci de ti

Si tu savais comme tu lui ressembles...
Je nous vois encore tous ensembles.
Tu m'ouvres tout un monde de bonheur...
Feux d'artifice étoilé en forme de cœur.

Nao, nunca me esqueci de ti...

Fragile mémoire qu'est la nôtre...
Où les uns font penser aux autres.
Et pour tout cela je dois te remercier...
Non, je ne t'ai jamais oublié...

Nao, nunca me esqueci de ti


zé         Marreiro-josé manuel

 


Mon grand père, mon ramendeur...
Mon pêcheur, mon âme sœur.
Je ne vais pas te chercher où que tu sois...
Je ne vais pas te chercher, tu es en moi...

Non, je ne t'ai jamais oublié.



Pour ma sœur et moi    

(Nao, nunca me esqueci de ti) En Portugais (Non, je ne t'ai jamais oublié)

TABLEAU PASTEL Corridinho (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pastel  2010 (650X500) Vendu

Corridinho


D'atmosphères édulcorées, aux senteurs Algarviennes
A tes mots balancés, qui vont et qui viennent
Valse de l'été, prémices de l'automne
Tourbillon coloré, où seul tu rayonnes

Ha ! Tradition quand tu nous tiens
Met vite ton corps contre le mien
Rentrons fiévreusement dans cette dance
Étreignons-nous, avant que la musique commence

Je mets mes mains contre les tiennes
Ce soir je veux que tu sois mienne
C'est notre amour pour ce folklore
Qui nous déchaîne et nous dévore

Nos corps sont deux volcans assoiffés de braise
Il faudra un moment avant que je ne m'apaise
De folie douce en moments physiques
J'adore ces instants quand ils sont magiques

Ta peau a la senteur et le goût du sel marin
Une vibration monte en moi quand je t'étreins
Dans ces moments qui semblent si féeriques
Quand ta robe s'envole au moment fatidique

Donnes toi à ce vent parfumé, virevolte tant que tu peux
Je veux que ton corps mouillé, monte jusqu'aux cieux
La dance maintenant est presque fini, les traditions ne sont pas oubliées
Dans un éclat tu me souris, adieux public adoré

Moi et mon chapeau feutré, je salut pour nous deux

Zé    Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU PASTEL Un Je ne Sais Quoi...(Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pastel 2010 (360X560) Cadre Marron (650x830) 

 

UN JE NE SAIS QUOI...

Perdue dans tes pensées, l'œil hagard...
Je me suis assis devant toi et je me suis tu.
Il y avait un je ne sais quoi dans ton regard...
Une impression de déjà vu.

Encore un touriste à l'air blafard... !
Un escogriffe, un hurluberlu... ?!

Ma question est certainement idiote...!?
Voilà que tu lèves les yeux au ciel.
Je ne t'entends presque pas, tu chuchotes...
Moi, j'en profite pour sortir mes pastels.

Je ne te lâche plus, je te tiens à la culotte... !
C'est bien toi la plus belle... !

Je te dessine telle que je te vois...
Ton gilet marron et ta jupe à carreaux.
Sur le papier tu prends forme, enfin je crois...
Je n'ai encore fait que le haut.

Oui, c'est bien toi... !
Ton foulard et ton chapeau... !

Sous mes doigts, tes rides sont belles...
Celles là mêmes qui ont marqué ta vie.
Tu te fiches bien de ce monde cruel...
Ton histoire est presque finie.

Ce sourire est éternel... !
Il restera marqué à l'infini... !

C'est fait, mon travail est presque achevé...
Il y a toujours ce je ne sais quoi.
Toi ma Joconde au pied levé...
Devant tes yeux je reste pantois.

Tu es à moi pour l'éternité... !
A bientôt, à la prochaine fois... !

Zé      Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU PEINTURE A L HUILE Les Oubliés                           (Portimao Portugal)

HUILE SUR TOILE 92X73

 

Les Oubliés

Certaines œuvres se tissent au temps...
Peu lui importe le sablier...
Ces hommes de mers me semblent vivants
Sur leur esquisse de papier.

Mémoires ponctuelles aux couleurs de délices...
Soyez fidèles aux pinceaux qui glissent.
Je sens déjà les embruns et le sel...
Marquer pour toujours votre vie éternelle...

J'ai choisi quelques tubes, deux ou trois pinceaux...
Le trait se fait certitude, en écoutant Nougaro.

Toutes ces journées folles de tendresse...
Où je me prends pour un enfant.
Moments dérobés à l'emporte pièces...
Où la toile et moi sommes amants.

Quand l'existence gronde sous la houle...
Que les soucis piratent mes nuits...
L'espoir en pavillon contre ce qui s'écroule...
Permet de retrouver le bleu ciel de la vie.

Enfants de la mer, hommes à la peau tannée...
Du bout de mon pinceau, vous ne serez pas oubliés.

Un sentier lumineux sur un fond d'océan...
Dont j'aime la douceur comme l'éclat sublime.
Il écume mes peines, allège mes tourments...
Et le calme renaît en ses clartés divines

Sous les étoiles qui vous regardent...
Vous n'êtes que des points...
Comme les étoiles s'en foutent pas mal...
Je finirais demain...

 

Zé       Marreiro-josé manuel

TABLEAU PEINTURE A L HUILE Les Lavandières (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

huile sur toile 2008 vendu (600x730)

 

Lavandières

Lavandière, lavandière du soleil levant,
Rivière qui coule jusqu'au Ponant,
Frotter, frotter, vieilles dames,
Que vos mains blanchissent vos âmes,

Ombres et lumières qui passent de jour en jour,
Images fidèles de nos vieux amours,
Comment puis-je oublier ces moments fabuleux,
Quelle douce blancheur sur les épineux,

Crayons ... immortalisez ces moments si doux,
Cette rivière qui roule sur les cailloux,
Souvenirs ... restez bien en place,
Que je puisse vous suivre à la trace,

Rose, Rose, du printemps fleuri,
Que ton sourire ne soit jamais flétri,
Mémoire, Mémoire, reste-moi fidèle,
Et que ton souvenir me soit à jamais éternel.

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU HUILE Mon Grand Père (Portugal)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Huile sur toile vendu 2008 (540x730)

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 Mon Grand Père

 

Qui est-il ? Je ne sais pas
Peut-être lui, du moins je crois
Au paradis des pêcheurs je te vois
Prisonnier des nuages, je ne sais pas

Nous sommes nés le même jour
Et je suis sur que c'est par amour
Que tu as lié ton destin au mien
C'est écrit dans les lignes de nos mains

Amour perdu dans un bras de mer
Je clame ici mon amour à la terre entière
Tu es la nuit, je suis le jour, c'est le destin
Tu es mon grand-père et je suis orphelin

J'ai l'air bien triste quand je pense à toi

Mes yeux se mouillent à chaque fois
Rencontre improbable venue d'ailleurs
Rencontre probable de deux âmes sœur

 

 

Un jour c'est sûr, on se reverra

Dans ta main je blottirai mes doigts
Je sentirai ta présence et le son de ta voix

Un jour c'est sûr, on se retrouvera

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU HUILE Les Encerclés (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Huile sur Toile 2007 vendu (645x810)

 

Les Encerclés

 

Les mots ont parfois du mal à définir
Ce que dans notre cœur cela nous inspire
On sait ce que aimer veut dire
On le sait, mais on ne saurait l'écrire

Sois sage ho ! mon zé et tiens toi bien tranquille
Je crains que ta candeur détonne dans la ville
Laisse toi guider par tes émotions
Plutôt que par tes ambitions

Nul besoin de sophiste pour te guider
Dans ce que tu ne veux écrire en dictée
Il faudrait maintenant des comparaisons
Pour se faire une raison ?

Ne soyons pas pédants
Et vivons avec notre temps
Ne soyons pas cruels
Tiens, mais où est donc passé ma truelle ?

Que toutes ces facondes
Ces redresseurs de monde
Finissent par se taire enfin
Simplement ressentir en leurs seins

A mon tour fleurdelisé, je serais peut être
Mais sans laisser rien paraître
Si ce n'est mes émotions
Et seulement, au travers de mon crayon

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU AQUARELLE Le Phare (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aquarelle 2006 (450x600) vendu Canada

 

 

 Le Phare

 

 Ruelles perdues du Portugal
Que je sois à Vancouver ou à Montréal
Sur les plus belles avenues de l'étoile
Dans mon cœur, vous êtes comme un idéal

Mais aujourd'hui, je vous le dis
Loin de moi tous ces tracas, ces ennuis
Cachée dans un endroit, un paradis
Je vis le parfait amour, c'est écrit

Sous un petit toit bleu
J'aspire à des jours heureux
Et pour bien marquer mon coin
Une grosse lumière se voit de loin

Si vous voulez les partager
A ses pieds vous me trouverez
Ramassant des coquillages
Flânant au gré des ambages

Je ne serai jamais loin
De cette île, ce petit coin
Je suis Avenue du vent....
Face à l'Océan.....

 

Zé     Marreiro-josé manuel

 

 

 

TABLEAU HUILE Petit Matin de Pêche (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Huile sur Toile 2005 (1100x800) Vendu

 

Petit Matin de Pêche

 

Tes ocres me trahissent
Mes pensées m'étourdissent
Je pense à toi tous les jours...

Tes vents m'ensorcellent
Que de bonnes odeurs, c'est cruel
Ce doit être par Amour...

Tes soleils me réchauffent l'âme
Je cherche en vain, mais je ne trouve pas la trame
Tu cours toujours...

Tes mers m'envahissent
Et dans tes bras je me glisse
J'ai des frissons qui courent...


Tes senteurs me grisent
Ça monte en moi ,je balise
J'attends mon tour....

zé     Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU HUILE Le Bon Vin (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Huile sur toile 2005 (800x450) Vendu Portugal

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Le Bon Vin

A venir Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU HUILE Le Marché (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Huile sur toile 2004 (1200x650)

 

Le Marché (Mon marché)

 

Comment te dire…

 

Jusqu’au ciel, jusqu’aux étoiles,

Jusqu’à ce que… L’on pause sur moi le voile.

 

Jusqu’au pôle, jusqu’aux pinacles,

Jusqu’à ce que… Tombe le rideau du spectacle.

 

Jusqu’au zénith, jusqu’aux réveils,

Jusqu’à ce que… Se terminent toutes ces merveilles.

 

Jusqu’au dôme, jusqu’aux douleurs,

Jusqu’à ce que… On enlève cette flèche de mon cœur.

 

Jusqu’au périgée,  jusqu’aux profanes,

Jusqu’à ce que… Je perde mes dents, mon fil d’Ariane.

 

 

Jusqu’au soir, jusqu’aux dunes,

Jusqu’à ce que… Le soleil n’éclair plus la lune.

 

Jusqu’au fer,  jusqu’aux brasages,

Jusqu’à ce que…Cette parcelle d’amour éclair mon visage.

 

Jusqu’au doute, jusqu’aux centaines,

Je t’aime… 

 

 

Ton mari Zé

 

 Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU HUILE Les Aiguilles du Temps (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Huile sur toile 2003 (800x500)  Vendu  Allemagne

 

Das dez as duas
As agulhas não são tuas
Minhas são as sombras
Essas sombras imutáveis
Que num tempo se idealizam
Ē num quadro se realizam

Zé  
Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU HUILE La Bataille de Lagos (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Huile sur toile 2001 (800x450) vendu Paris

 

La Bataille de Lagos (portugal)   Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU HUILE La Barrique (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel





























                                     Huile sur toile 2001 () Vendu Reims

 

 

 

TABLEAU AQUARELLE Le Gazettier (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Aquarelle Monochrome 2001 (250x150) 

 

Le Gazettier (bateau et surnom de mon arrière grand père)

 

 

Si ce n'est pas le même toit qui nous a vu naître
C'est le même rameau qui nous a fait paraître
Bien sûr, je me rappelle des souvenirs qui passent
Je ne les oublie jamais, même pas un soir
Je sais pour la vie, qu'ils sont bien en place
Mais j'oublie souvent de passer les voir

zé     Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU AQUARELLE Portimao En Vue (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Aquarelle Monochrome 2001 (250x150)

 

 

 

 

Des fois….

Des fois je suis silence, silence du désespoir, toujours en partance, pour un dernier regard…

Des fois je suis silence mais pas ce soir…

Gestes incontrôlés en devoir de mémoire, appels désespérés, comme pour mieux y croire, sous les ponts du souvenir coulent mes pensées.

Ma mémoire se fait et se défait…

Les images se font silence, dans les couloirs de la vie, triste regard je pense, dans les flots de l’oubli…

Je tourne, me retourne…

Les racines ballotées aux grés des  hasards, espoirs balayés, plié comme un vieux grisard…

Sous les ponts du souvenir trainent mes pensées.

 

Des fois je suis parole, parole d’espoir, remplie de doléances, pour un dernier départ….

Des fois je suis parole mais pas ce soir…

Point d’envolées solitaires à faire valoir, cris désespérés, à la Simone de Beauvoir, sur les quais de la nostalgie vagabonde mon passé…

Ma mémoire se refait  et se défait…

Feuille d’automne à la dérive, couleurs du passé, écris sous ma plume, missive.

Je retourne, je m’enfourne…

La goutte est séparée de son océan, entre deux eaux, elle s’abime dans le néant…

Suis-je encore sur le quai… ?

Des fois, je suis parole, des fois, je suis silence, aujourd’hui, je ne suis….Rien

 

Zè   Marreiro-josé manuel 

 

 

TABLEAU HUILE La Plage de Nougaro (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Huile sur toile 1999 (530x320) Cadre de Maître bleu et Or (740x520)

 

 

La Plage de Nougaro

 

Les masque s'affaissent
Les facondes se taisent
Ici, le silence vous hante
J'entends la mer qui chante

Les couleurs s'embrasent au soleil
Mon cœur passe au vermeille
Ici, j'ai l'esprit dans l'eau
C'est vous dire ce qu'il fait chaud

Chaque terre a sa couleur
Chaque région son odeur
Ici, les rochers sont ciselés
Juste assez pour m'émerveiller

Un bouquet de Thym
Sur un feu tout éteint
Ici, les odeurs se mélangent
Vent de diable et vent d'ange

La fugue du paradis
C'est certainement arrêtée ici
Ici, tout est merveilleux
Surtout, ne fermez pas les yeux

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

 

 

TABLEAU AQUARELLE Rue de L'Amandier (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Aquarelle 1999 (600x400) Cadre et Marie Louise (730x570)

 

 

Rue de L'Amandier (Portugal)

 

Algarve mon beau pays
Loin de toi je me languis
Ça fait si longtemps que je suis parti
Oh ! Algarve mon beau pays

Je ne connais pas tes amandiers en fleurs
Il faudrait si peu de choses à mon bonheur
Ta brise sur moi me rajeunit
Oh ! Algarve mon beau pays

Tes rochers pourpres et ton sable fin
Tes sardines grillées et ton bon pain
La douceur de vivre sans soucis
Oh ! Algarve mon beau pays

Mes amis d'enfance autour de moi
Braillant à tue-tête, ça va de soi
Avec ma famille tous réunis
Oh ! Algarve mon beau pays

Le soleil couchant en fond d'azur
Carte postale d'une beauté pure
Oui je t'aime pour la vie
Oh ! Algarve mon beau pays

 

Zé   Marreiro-josé manuel

 

 

TABLEAU AQUARELLE Portugal Quatre (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

aquarelle 1998 (730x570) Vendu

 

Portugal Quatre

 

Dans l'horlogerie du monde, je suis né
Et d'une très belle croix affublé
Dans un temps qui m'a vu naître
De longue lignée, je prétends être

Racé et bien préparé
D'une bouteille, je fus baptisé
Dans le tic-tac qui vient à moi
Je n'ai ni peur, ni désarroi

Habillé de noir pour mon baptême
Je suis le Portugal, le quatrième
De ma proue, je fends les eaux claires
De Portimao, je dépends et j'en suis fier

Je largue mes filets au gré des saisons
Espérant charger mes cales de poissons
Je pars le soir pour revenir au matin
C'est chargé de sardines que je me sens bien

le tic-tac de ce nouveau monde
Me rend triste et d'humeur moribonde
Je suis devenu un ornement
Je suis amarré et j'attends

Un temps qui nous ferait naître
Dans un nouveau monde peut-être...
Dans un océan d'éternité

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

 

AQUARELLE Pecheurs Portimao (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AqAquarelle 1996 (730x570) Vendu

 

Marreiro-josé manuel

TABLEAU AQUARELLE Ferregudo (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Aquarelle 1996 (600x400) Cadre et Marie Louise Vert et Blanche (730x570)  

 

Marreiro-josé manuel

TABLEAU AQUARELLE La Terrasse des Nostalgies (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aquarelle 1995 (480x310) cadre et Marie Louise Vert et Blanc (660x490)

 

La Terrasse des Nostalgies

 

Saudades, moitié mélancolie, moitié nostalgie
Comment l'expliquer sans une larme, une envie
Maladie de l'émigré, loin et esseulé
Peut-on aujourd'hui passer sous silence et ne pas en parler

Que de merveilleuses pensées s'écoulent en moi
Quand je repense à ce merveilleux pays qui est le mien
Bien des choses me laissent pantois
Mais c'est uniquement là que je me sens bien

Que de souvenirs s'entremêlent dans ma tête
Je me revois petit, les yeux écarquillés, faisant la fête
A mes grands parents, enjoués et radieux
Heureux de nous garder dans leurs bras rien que pour eux

Je sens encore ces senteurs enivrantes
Ces images qui défilent omniprésentes
Il me manque cette sève pour être épanoui
Loin de toutes ces contraintes, tous ces soucis

Si la vie veut bien me prêter du temps
Je partirai avec mon amour et pour longtemps
Calmer ces saudades qui me rongent aujourd'hui
Et j'espère que c'est dans ce beau pays que je finirai ma vie

 

Zé     Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU AQUARELLE Ma demande (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

Aquarelle 1995 (480x310) cadre Marie Louise (660x490)

 

Le Petit Coin ( Pour ma Demade)

 

 

A Ma Cherie

 

Tes mains sont émouvantes, elles racontent nos vies
Elles ont tout connues, le bonheur et les ennuis
Callosités de la vie, elles me parlent de notre âge
Crois-moi, c'est sans ambages, juste un petit mot en forme d'hommage

Vieillirons nous ensemble en promesse d'amour... ?
Partagerons notre pain de tous les jours... ?
Ou, je t'aurais rendu sourde, par l'aigu de mes cris
Ou tu seras indifférente, insensible à mon humeur, devenu aigris

Pardonne-moi de me construire un mur, un rempart
J'ai très peur de me noyer dans l'eau de ton regard
Le destin de l'épouse et souvent bien ingrat
Dénigré, déchiré entre l'amour et ses combats

Retrouvons nos racines, remontons le temps
Recommençons nos vies, recollons les photos de nos vingt ans
Je te remercie de ton amour journalier, presque extrême
De tes mains caressantes, de ces petits mots, ces ''je t'aime''

Quand la neige aura couvert nos chevelures
Que nos corps ne seront plus que fatigue et usure
Que la forme de nos cœurs aura fui nos visages
M'aimeras-tu encore dans l'avance de l'âge

J'espère que nous vieillirons ensemble, en promesse d'amour
Je sais, c'est une drôle de façon de faire la cour
Mais j'ai envie de croire aux amants vieillissants
Cheminant cote à cote, d'un pas il est vrais, devenu lent

Carmel & Zé    Marreiro-josé manuel

 

  

TABLEAU AQUARELLE Colioure ( La tendre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aquarelle 1995 (730x570) Vendu

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Colioure ( La Tendre)

 

Je ne puis vous parler de cela aujourd'hui
Sans réellement parler de lui
Vous parler de lui ou d'elles
Car ne pas en parler serait cruel

Parler, en modérant ma voix, sans émotion
Parler de cette inavouée tradition
Qui parcourt les veines de ma famille
Depuis des générations de joyeux drilles

Non, ce n'est pas vraiment une vocation
Elle est toujours honorée sans concession
Elle est là, au fond de chacun de nous, latente
Avec quand-même quelques variantes

Mais c'est toujours dans les moments critiques
Qu'on la voit surgir dynamique
Une main bien tendue devant
Sans attendre autre chose pour autant

Je tiens ça de ma mère
Qui le tient elle, de son père
Et vous devez bien comprendre
Que nous parlons ici de cœur tendre

Et c'est avec une grande pudeur
Que j'ose avouer avec candeur
Que c'est bien ce court instant radieux
Qui fait de nous des gens heureux

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

 

 

TABLEAU PASTEL Chaos à la Maison

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pastel (copie partiel d'un tableau de Maître) 1993 (400x400) Cadre et Marie Louise bleu et Beige (570x570)

 

Chaos à la Maison

 

Par monts et par vaux
Je ne sais pas si je le vaux
L'amour que tu me donnes
Je ne te le rends pas et je frissonne

Ne regarde pas par-dessus la tonnelle
Tu n'y verras que le ciel
Remplit de tes lumineuses étoiles
Que tu penses saine, mais ce n'est qu'un voile

La Grande Ourse quoi qu'elle te paraisse
N'est peut-être pas de grande noblesse
Mais elle sait aux premières lueurs
Guider les pas des sensibles promeneurs

Doit-on dans ce monde cruel
Ma lune ténébreuse mais fidèle
Laisser nos étoiles filantes
Se prendre pour des mauvaises herbes grimpantes

Ne laissons pas de futiles brindilles
Mettre le feu à notre famille
Et sachons dans un élan commun
Continuer l'amour qui nous va si bien

 

Zè        Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU PASTEL Le Calme (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel


Pastel 1993 650x450) Vendu

 

Marreiro-josé manuel

TABLEAU HUILE Nos aïeuls ces Marins (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

huile sur toile 1992 (1400x900) cadre Bleu et OR (1600x1100)

 

 

Nos Aïeuls ces Marins

 

Main dans la main
Souriant comme un gamin
Je vais avec mon grand-père
Déambuler dans les rues claires

Une petite halte dans une taverne
Pas vraiment un endroit terne
Pour lui un grand verre de vin
Pour moi le bonbon qui va bien

Puis descendre jusqu'à la mer
Toujours à la même heure
Descendre à vitesse pépère
Histoire de ne pas se faire peur

Sur le bord choisir ses pierres avec précision
Travail délicat s'il en est
Car il va déterminer la beauté du jet
Il ne reste plus qu'à compter les bons

Ah ! c'est l'heure où les bateaux sortent
Mon vague à l'âme et mon imagination ils emportent
Voguer au fil des eaux houleuses
Bien loin de nous vers des mers douteuses

[Ils viendront demain avec de la veine
Ils reviendront les cales toutes pleines
Et moi je suis là les regardant
Tout heureux le sourire aux dents

Heureux comme un grand fou
Avec mes pierres et mes cailloux
Regardant mon grand-père avec attention
Le regardant avec admiration

Grand-père si tu es là haut sur le grand toit
Dis-le moi que je le crie très fort
L'amour que j'ai pour toi
Cet amour que j'ai encore

 

Zé    Marreiro-josé manuel

 

TABLEAU HUILE La Cave à Vin (Portugal)

Marreiro-josé manuel
Marreiro-josé manuel

Huile sur toile 1991 (700x450) Vendu

 

 

Marreiro-josé manuel