PORTUGAL 5  Aquarelle 31x41

                       Portugal 5

 

 

                  Partout sur mes rives de vies,

                  Où l’amour éveille encore mon cœur,

                  Mon âme en toi, se refleurie,

                  Je trouve en toi un asile, une patrie,

                  Et les débris de tout ce qui fit mon bonheur…

 

     José Manuel Marreiro

Traineira PORTUGAL SETIMO Aquarelle 72x56

    Portugal ‘’le Septième’’…

 

 

Comme pour assoupir mes rêves et mon âme,

Perdu dans mes souvenirs, en vague à l’âme,

Portimao dans son estuaire majestueux,

Mouille encore mon front et mes yeux…

 

Adieux la mer, brisée au temps qui court,

Sur ses poétiques débris en rappels d’amour,

Allégorismes des temps qui passent,

Fêtes de la sardine qui aux temps, s’envasent…      

 

Te voir ainsi abandonné sur ton flan brisé,

Les prophétiques mémoires du passé,

Depuis ta tendre naissance et aux fils de tes toi,

Tu as même fini par en perdre ta symbolique croix.

 

De te voir mourir à petit feu sur ton chemin de croix,

Ressurgissent les colères longtemps sans voix,

Bercé, bercé, bercé encore et encore,

De jour et de nuit bercé jusqu’à l’aurore…

 

Celui qui traverse le pont des soupirs à te voir s’étonne,

L’abandon te fais prendre des couleurs d’automne,

Soupirs désespérés de l’abandon qui t’émerge,

La vague que longtemps tu as attendu te submerge…

 

Je me suis retourné l’espace d’un temps impromptu,

Au dieu de toutes les mers, tu t’es finalement rendu,

Aux yeux de saint Jean et sainte Catherine tu as disparu

Ils sont venus te chercher et mes rêves se sont tus.

 

José Manuel Marreiro

Pastel   Inès   36x44

     

 

Inès

 

Automne, je vois les oiseaux migrateurs,

S’ouvrirent vers des cieux bien meilleurs.

Belle envolée vers un pays plus radieux,

Là, ils t’on vus naître, quel jour merveilleux…

 

Je ne vois poindre que le mois de Novembre,

Nombreux sont encore les jours sombres.

Mais au pays du soleil une petite fille est née

Bienveillant, Il assèche ton petit corps mouillé…

 

Si triste sont ces mois si longs et si pluvieux

Combien de temps dois-je encore attendre pour voir tes yeux…

 

La distance est longue mais la mémoire reste présente,

Les années ont passé sur les brumes de la vie.

La distance est grande et la mémoire omniprésente,

Nos cœurs à jamais réunis, nos âmes à jamais unies…

 

Dans le froid du matin quelques rêves s’accrochent,
L’automne se consume et l’hiver se rapproche.

Parrain un jour, contrat de toute une vie, pour un

Sur les marches du souvenir, une fleur s’est épanouie.

 

 

José Manuel Marreiro